Cyrano de Bergerac, corpus, acte 3, scène 10
Dissertation : Cyrano de Bergerac, corpus, acte 3, scène 10. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar algeriaaaaaa • 2 Décembre 2017 • Dissertation • 811 Mots (4 Pages) • 1 749 Vues
Ce corpus est constitué de trois textes portant tous sur la séduction,l'infidélité,le mensonge pour s'en moquer. Un premier texte de Molière « Dom Juan », qui est une pièce hybride; puis une comédie de Beaumarchais « Le Mariage de Figaro». Et dernièrement un roman de chevalerie, mais où l'amour à une place importante de E.Rostand « Cyrano de Bergerac ». Il s'agira ici de montrer les différents points communs des personnages, ainsi que de démontrer comment s'établit la complicité avec le spectateur.
Tout d'abord ces textes ont plusieurs éléments communs. Premièrement, les personnages, la situation ont des similitudes.
Dans le texte de Beaumarchais la Comtesse se fait passer pour une autre pour arriver à ses fins c'est à dire ramener à elle son époux « Pour ramener à elle son époux, la comtesse décide de prendre la place de Suzanne», nous retrouvons cette similitude dans le texte de E.Rostand avec Christian qui laisser parler Cyrano pour arriver à obtenir les lèvres de de Roxane « Puisque sur cette lèvre ou Roxanne se leurre, Elle baise les mots que j'ai dit tout à l'heure ». De plus tous ces personnages sont des menteurs invétérés , la Comtesse ment donc à son mari, Christian ment à Roxanne, et Dom Juan ment aux deux femmes «Dom Juan, un grand seigneur,lui a promis qu'il l'épouserait. Mais Mathurine, une autre paysanne à qui il a fait la même promesse » Par ailleurs, Dom Juan, la Comtesse, le Comte , Cyrano de Bergerac ont un rang social assez élevé, en effet Dom Juan est un grand seigneur, pour le Comte et la Comtesse leur nom l'indique, et Cyrano de Bergerac lui est un mousquetaire,un chevalier. Dernièrement ces personnages que j'ai cité précédemment savent tous manier le beau langage,ils savent parler, ils ont de la verve. On peut voir cela dans le texte de Dom Juan avec certaines phrases tels que « vous ne lui ôterez point cette fantaisie», dans le texte de Beaumarchais avec, « Ces jolis doigts plein de grâce et d'espièglerie». Ainsi que dans le texte de E.Rostand avec cette phrase particulièrement philosophique « Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme »
Deuxièmement et dernièrement ces personnages vont se retrouver pris au piège par leurs propres mensonges, en effet Cyrano qui à voulu séduire Roxane avec son langage ne pas pouvoir en profiter mais Christian lui si,
« Ah ! Roxanne! Il l'enlace et se penche sur ses lèvres». La comtesse, elle va apprendre que son amour ne suffit pas pour garder son mari auprès d'elle « Nos femmes croient tout accomplir en nous aimant » Et dernièrement Dom Juan se voit piégé a son propre jeu, de mensonges vu que les deux femmes à qui il a promis le mariage veulent se parler « Mathurine : Il faut que je lui parle » « Charlotte : Je veux voir un peu ses raisons.»
Ensuite, la complicité avec le spectateur s'établit de différentes façons suivant les textes. Dans l'extrait de Dom Juan, la complicité avec le lecteur s'établit grâce aux didascalies, aux intonations « bas à Mathurine » « bas à Charlotte ». En effet, les deux femmes ne sont pas au courantes de la supercherie car il alterne entre les deux femmes les accusant tour à tour « bas à Mathurine – c'est une folle » « bas
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