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Commentaire thérèse Raquin

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Par   •  25 Novembre 2022  •  TD  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  390 Vues

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Commentaire Thérèse Raquin chapitre XI

Thérèse Raquin est le troisième roman d’Emile Zola, écrivain français, publié en 1867.

Le roman raconte l’histoire de Teresa, une jeune fille qui, après avoir épousé son cousin Camille, va vivre à Paris où elle est séduite par Laurent, un de ses amis. Les deux amants s’aiment tellement qu’ils décident de tuer Camille. Il était un homme faible parce que, il a été assisté et hyper protégé par Mme Raquin, c’était donc le contraire de Laurent, un homme amoureux de l’alcool et des plaisirs de la vie mais en même temps un homme fort.

On commencera par mettre en évidence la description du paysage et ses significations, puis l’observation des éléments naturalistes et le narrateur de l’histoire et, enfin, comme certaines situations inspirent, au lecteur, une forte émotion.

Le chapitre analysé est l’onzième et la description initiale est une anticipation de ce qui allait se passer ensuite.  

‘Le crépuscule venait’  signifie que l’omicidie allait être accompli par les deux amants et le soleil, à ce moment de la journée, créait une nuance de couleurs qui répresentait  symboliquement la mort: le rouge du sang et le noir de ténèbre.

Mais il n’est pas le seul cas, puisque le narrateur décrit en manière détaillée les couleurs du paysage environnant: ‘les eaux étaient noires’ (ligne 1); ‘il y avait de larges traînées d’argent pâle' (ligne 2); ‘le grand massif rougeâtre des îles' (ligne 7);  ‘les deux rives, d’un brun sombre taché de gris…’ (ligne 7-8); ‘ l’eau et le ciel semblaient coupés dans la même étoffe blanchâtre' (ligne 9); ‘les grandes masses rougeâtres devenaient sombres’ (ligne 15); ‘la Seine…les îles n’étaient plus que des taches brunes et grises’ (ligne 16).

La description sombre, au début de l’extrait, s’amplifie de plus en plus: le crépuscule représentela fin des vies des trois passagers et, alors que le bateau s’éloigne de Paris pour aller au lieu du meurtre, tous les sons et bruits de la ville disparaissent, symbolisant que Camille va entrer dans le monde des morts: ‘Là, tous les bruits des quais s’adoucissaient ; les chants, les cris arrivaient, vagues et mélancoliques, avec des langueurs tristes. On ne sentait plus l’odeur de friture et de poussière’  (ligne 3 à 5)

Ici on trouve une synesthésie, figure de style qui met en évidence plusieurs sensations en un seul moment, car tous les sens sont évoqués à cause de l’approche de la mort: il n’y avait  plus de bruits et d'odeurs, les couleurs deviennent plus sombres et la température devenait plus froide.

Deux champs lexicaux sont exaltés: celui de la nuit et celui de la mort.                                         Le premier se réfère à l’obscurité, le crépuscule, les ombres et le froid indiquant soit le climat rigoureux et soit la mort de Camille, par exemple: ‘Des fraicheurs traînaient. Il faisait froid’ (ligne 5); ‘Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant’ (ligne 10); ‘La campagne sent la mort venir avec les premiers vents froids’  (ligne 11).

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