Commentaire Thérèse Raquin
Commentaire de texte : Commentaire Thérèse Raquin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lelecoco06 • 18 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 1 354 Mots (6 Pages) • 3 620 Vues
Commentaire :
Remarque: rédigez quelques lignes d’introduction qui présente l’oeuvre:
Avec Thérèse Raquin, son premier roman, publié en 1867, Emile Zola commence à mettre en place les principes du naturalisme, cette théorie littéraire qui considère que le roman a une valeur expérimentale, dans la mesure où il associe un tempérament, lié à une hérédité particulière et un milieu social spécifique. Dans cette oeuvre, il nous présente deux personnages Thérèse et Laurent, que leur liaison conduit au meurtre.
La scène se passe sur un bateau, une barque plus précisément sur une rivière. Ce passage met en œuvre un meurtre lié à la volonté de faire disparaître Camille, le mari de Thérèse qui vit une histoire d’amour avec Laurent.
Comment Zola met-il en évidence la violence de la scène ?
I. Une atmosphère inquiétante
1. Un lieu obscur
D’emblée, l’auteur nous décrit un lieu très peu rassurant. Une atmosphère froide et sombre qui nous plonge dans l’histoire. Un sentiment de grandeur est installé, vient alors un sentiment d’insécurité. « Ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches », « les grandes masses rougeâtres devenaient sombres ». Un paysage dans lequel nous ne sommes pas très à l’aise, «tout le paysage se simplifiait dans le crépuscule ; la Seine, le ciel, les îles les coteaux n’étaient plus que des tâches brunes et grises qui s’effaçaient au milieu d’un brouillard laiteux » Avec ce premier paragraphe l’auteur prévient le lecteur ; il ne s’agit pas d’une scène comique.
Mettre plus en évidence les transformations du paysage: l’obscurité grandissante, et une sorte de brouillard qui envahit la scène. La fin de la journée, la présence de l’automne se lisent comme une métaphore de la mort à venir.
L’auteur chercher à mettre le lecteur en condition pour la suite. Le premier personnage qui s’exprime est Camille, là aussi il nous informe sur le lieu inquiétant « Fichtre ! Que c’est froid ! Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là ». Une eau froide et un temps humide sont des éléments supplémentaires qui indiquent l’atmosphère de la scène.
2. La mise en place de l’acte
Petit à petit on sent que Laurent n’est pas à l’aise avec l’acte qu’il va commettre. Il cherche comment commencer à le provoquer, ici, c’est lui qui sera aux commandes « Laurent ne répondit pas. Depuis un instant il regardait les deux rives avec inquiétude ; il avançait ses grosses mains sur ses genoux, en serrant les lèvres » Thérèse, elle, ne peut rien dire ni rien suggérer « Thérèse, roide, immobile, la tête un peu renversée, attendait». Cette énumération fait d’elle une personne sans pouvoir, faible.
Pendant que la mise en place du crime se fait dans une immense tension, en parallèle on retrouve une atmosphère chaleureuse «On entendait, derrière l’une des îles, les chants adoucis d’une équipe de canotiers qui devaient remonter la Seine ». Ici, deux atmosphères s’opposent. Le lecteur voit la différence et c’est ce que l’auteur cherche à faire. En créant cette opposition, il accentue l’atmosphère inquiétante de la scène. Nous retrouvons encore une opposition « Au loin, en amont, la rivière était libre ». Les termes « libres » et « loin » sont en opposition avec la situation du personnage qui lui est déjà trop près de son assassin et qui sera au contraire enfermé dans une horrible souffrance. Pendant ce temps, Camille ne sait pas ce qui se prépare. Cela crée chez le lecteur, un effet d’attente. « Alors Laurent se leva et prit Camille à bras le corps. Le commis éclata de rire » Camille croit à une plaisanterie. Un élément annonce le début de sa bataille « Voyons, finis, tu vas me faire tomber« .
II. La lutte et la mort
1. Seul contre deux
Camille doit se battre seul contre Laurent et Thérèse. En réalité Thérèse ne commet pas l’acte mais elle ne soutient
...