Commentaire Un dimanche après-midi à la Grande-Jatte
Commentaire d'oeuvre : Commentaire Un dimanche après-midi à la Grande-Jatte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Loriane A. • 16 Avril 2019 • Commentaire d'oeuvre • 967 Mots (4 Pages) • 1 314 Vues
Un dimanche après-midi à la Grande-Jatte
- Identification
Georges Seurat (1859-1891), Un dimanche après-midi à la Grande-Jatte (1884-1886), peinture à l’huile sur toile, de grand format, 207 cm de long × 308 cm de large, Chicago, Institut d’art de Chicago
Fiche d’identité de l’œuvre :
- Georges Seurat (1859-1891)
- Une dimanche après-midi à la Grande-Jatte (1884-1886),
- Scène de genre
- Œuvre picturale : peinture à l’huile sur toile, de grande dimension, 2,07 m × 3,08 m
En quoi cette œuvre constitue-t-elle un manifeste du pointillisme ?
- Analyse
- Le fond
- Description
A droite, un couple de bourgeois, homme chapeau haut-de-forme et porte une canne, attribut symbolique de la bourgeoisie, fume, puisque tient dans sa main droite un cigare. A coté une femme, surement sa femme. Les deux sont de profil, la femme porte un chapeau fleuri et tient une ombrelle et un faux-cul au niveau de sa jupe, il y a un chien et un singe qu’elle tient en laisse. Détail du singe révélateur d’une psychologie. Vêtements codés pour identifier une classe sociale et le singe identifie un caractère humain : se faire remarquer. Couple de bourgeois qui sont dans le paraître, la volonté d’attirer l’attention sur eux. Couple de m’as-tu-vu, un couple de poseur.
A gauche, un groupe, un personnage appuyé sur le coude, porte une casquette, un marcel, bras nu, fume la pipe, un peu musculeux : profil physique et profil vestimentaire plutôt un ouvrier aisé parce que s »il n’était pas aisé il ne serait pas là. A coté un homme avec un haut-de-forme, qui tient une canne très fine à la main. Contraste entre le bras musculeux et la canne très fine. Couple de bourgeois de nouveau.
A l’arrière, groupe assis, bourgeois, fille qui créé un bouquet de fleurs et la femme tient une ombrelle et un groupe avec une femme et une petite fille, encore des bourgeois.
A gauche une femme qui pêche, encore bourgeoise, un couple âgé avec une vieille femme qui tient une ombrelle enfoncée sur sa tête et accompagné d’une femme que l’on ne voit que de dos mais qui porte un vêtement emblématique des infirmières de l’époque (aide-soignant, nourrice, corps médical) chargé d’accompagner la dame âgé.
Personnages bizarres :
Une petite fille qui court
Un arbre qui permet de dégager à partir de lui un arrière-plan. Un personnage assez bizarre, debout qui porte un casque colonial et joue d’un instrument de musique, il souffle dans un cor, une trompette.
Encore un autre groupe : deux hommes que l’on dirait qu’ils ont fusionnés, ce sont des soldats.
Décor : on est sur l’île de la Grande-Jatte à Paris, au bord de la Seine, sur un espace ombragé, par beau temps. Plusieurs bâtiments nautiques présents : diversité sur les bateaux sur l’eau.
A l’arrière-plan l’autre rive et la ville d’Asnières.
Impression que l’on a de cette œuvre : scène ensoleillée, calme, agréable.
- Iconographie
Nouveau sujet qui est destiné à la huitième exposition impressionniste. Seurat identifie une classe sociale et un caractère humain. La bourgeoise a un singe pour se faire remarquer. Ce couple est dans le paraître. Ils attirent l’attention sur eux.
S’inspire des scènes de genre des impressionnistes : Degas, L’Absinthe, 1876
- Signification
L’artiste a voulu représenter une scène de loisir. On voit beaucoup de personnes qui forment une foule dans un moment de détente et de loisir.
Ces personnes appartiennent tous à la même classe sociale (de la petite à la moyenne bourgeoisie). Cependant, personne ne se regarde. Ils sont représentés dans leur univers personnels. Il n’y a pas de liens entre les groupes et les personnages. Par exemple, personne ne regarde le singe ni le joueur de cor. Chaque être humain est isolé à l’intérieur d’une classe sociale homogène. C’est le début de la société des loisirs dans laquelle les individus sont seuls à l’intérieur d’une même classe, c’est encore le cas aujourd’hui dans les grandes villes.
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