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Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre, 2013, scène d’ouverture

Cours : Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre, 2013, scène d’ouverture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2019  •  Cours  •  2 112 Mots (9 Pages)  •  1 239 Vues

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Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre, 2013, scène d’ouverture

Introduction :

        Auteur du roman ayant gagné le prix Goncourt de 2013, Pierre Lemaitre est un écrivain et scénariste français né en 1951. Son roman, Au revoir là-haut, publié en 2013 a donc remporté le prix Goncourt et son adaptation au cinéma par A. Dupontel a remporté un césar en 2018. Ce roman témoigne de la réinsertion des soldats après la WW1 et notamment les « gueules cassées » mais aussi les problèmes des monuments aux morts par exemple. Dans cet extrait, deux soldats viennent d’être tués et le lieutenant d’Aulnay-Pradelle vient de lancer l’assaut. PB ???

        Nous verrons tout d’abord que c’est une scène d’affrontement spectaculaire puis que c’est un début de roman soit l’incipit.

Développement :

  • C’est le début du livre, après l’incipit et il y a une analepse sur sa vie d’avant la WW1. On est en novembre 1918 à moins de 10 jours de l’armistice, le 2 nov. 1918. 2 soldats envoyés en éclaireurs sont tués, Grisonnier et Thérieux, Pradelle lance donc l’offensive.
  • Albert court : point de vue omniscient. Le perso est néanmoins vue d’en haut. Effet de scène spectaculaire.
  • Décor : le contexte historique attribue aux tranchées un paysage de fin du monde (cf. cours histoire).
  • Vocabulaire réaliste : mélange habile entre le fait historique et la littérature. Voc guerrier représente les tranchées.
  • Le personnage de roman : Albert dans cette situation appartient à la fiction. Il est un personnage anti-héros : vouté, pas lourd. Il n’incarne ni la vaillance ni la force de l’héroïsme. (Point de vue interne)
  • Plu + terre épaisse sous les godillots : saison automne, ajoute à l’effet épique de cette scène. Les conditions difficiles s’affrontent avec le paradoxe d’une guerre qui s’achève : sentiment absurde de cette ultime bataille.
  • Hurlent comme : champ de bataille exalte les sentiments, registre épique. Compensation extrême violence : les hurlements comblent la frayeur. Effet sonore, on est plongés dans la scène.
  • Courage : registre des sentiments est exalté. Deux catégories de soldats mais valeur générique « des types », « d’autres » …
  • Armé d’une colère : métaphore, les soldats étaient conditionnés, la peur de cette condition de l’homme ou combat est universelle.
  • Annonce de l’armistice : absurdité de ce combat est sur la vanité humaine de Pradelle et de l’armée qui souhaite posséder le maximum de terrain pour négocier à Versailles. Thème de la fraternité (vengeance).
  • Morts / vivants : antithèse. La force de cette dernière bataille = registre épique. Tuer devient une nécessité ce qui est absurde aux valeurs des hommes => la guerre change les hommes => perte des valeurs morales.
  • Or / forcément : scène visuelle et écriture donne aussi le rythme du déplacement d’Albert. Variations des séquences (or 1, 8, 3, 9), les syllabes donnent le rythme de la course = harmonie imitative de cette accélération, allitérations (du, dériver, droite, début). Le rejet de « forcément » en fin de phrase donne une fatalité absurde = zigzague à cause des obus = immersion du lecteur.
  • Péricourt : reprise de l’imparfait retour à la fiction / récit vivant. Elément déterminant => il se fait « faucher par une balle ».
  • Inattendue : le participe passé relance ici le mystère du pourquoi les allemands ont tiré.
  • Ultime hécatombe : vision hyperbolique qui participe au registre épique de cette scène.
  • Net : rythme mimétique de cette scène. Lecture dynamique.
  • Balles qui sifflent : sifflantes = cela relève de l’ouïe, les sons = immersion.
  • Capote : construction emphatique qui met en valeur le terme posté au début de phrase.
  • Ma légion d’horreur : jeu de mots pathétique renforcé par « esprit fin ». Mini portrait de ce compagnon d’armes mais utilisation imparfait forme négative : disait-il ce n’était pas ?
  • Pas mais : vision dualiste du perso pas délicat mais bien aimé. L’hypothèse de lecture est guidée par l’envergure de sa mort et l’intérêt que cela va susciter.
  • Grosse : vision pathétique du portrait, à côté, Thérieux même effet pathétique => analogie à sa jeunesse, renforce l’image du sacrifié.
  • Intuition : personnage se construit en même temps que nous, peureux => lâche => intuitif. L’action entre dans la fiction.

Plan suggéré :

I/ Une scène d’affrontement spectaculaire

  1. Effet visuel/sonore/harmonie
  2. Registre épique
  3. Cf. cours histoire + universalité

II/ Le début d’un roman

  1. Personnage de roman anti-héros => héros malgré lui
  2. Montée en puissance de l’intrigue / histoire
  3. Vision pathétique du personnage : le changement de point de vue

Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre, 2013, scène gueules cassées

Introduction :

        Auteur du roman ayant gagné le prix Goncourt de 2013, Pierre Lemaitre est un écrivain et scénariste français né en 1951. Son roman, Au revoir là-haut, publié en 2013 a donc remporté le prix Goncourt et son adaptation au cinéma par A. Dupontel a remporté un césar en 2018. Ce roman témoigne de la réinsertion des soldats après la WW1 et notamment les « gueules cassées » mais aussi les problèmes des monuments aux morts par exemple. Dans cet extrait, Edouard est à l’hôpital du front après avoir reçu un éclat d’obus dans la tête. Ill appartient désormais aux « gueules cassées » et les médecins essayent ici de trouver des solutions pour le « réparer ». PB ???

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