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Socialisation

Dissertation : Socialisation. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2013  •  Dissertation  •  578 Mots (3 Pages)  •  781 Vues

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La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation. Mais elle transmet aussi bien d'autres choses : du patrimoine économique, culturel, et des liens affectifs qui, en retour, participent aussi de la socialisation des individus...

Pourquoi est-ce que l'Homme se tourne vers les autres et a besoin du processus de socialisation? Cette question trouve une réponse dans les conclusions de l'expérience de Harlow. Ce dernier s'est interrogé sur les conséquences qu'avaient le fait de priver des grands singes (ici des macaques) de tout contact avec leurs congénères. Il s'est avéré que ceux-ci développaient une déficience mentale qui était mis à la lumière du jour lorsque il les réintroduisait dans leur milieu naturel. Cette déficience était d'autant plus grande lorsqu'on les déplaçait de son lieu d'origine dès la naissance. Ainsi il apparaît que dans le cas de l'Homme, la socialisation est un processus clé dans son développement psychique lors de son enfance. De plus, la socialisation se divise en deux parties: la socialisation primaire, qui concerne l'enfance, et la socialisation secondaire, qui concerne quant à elle le passage à l'âge adulte.

Les modalités de cet apprentissage, qui transforme progressivement un nouveau-né en être social, sont multiples :

Il est en partie, mais en partie seulement le résultat d'une éducation. Parentale ou scolaire, l'éducation est une entreprise consciente et explicite de transmission de valeurs et de normes : « bien travailler », « être poli », « respecter les autres », etc. Elle contribue donc de manière importante à la socialisation. Mais si celle-ci inclut le travail éducatif, elle ne s'y réduit pas.

En effet, l'apprentissage des normes et des rôles est également le résultat d'un contrôle social quotidien et répété : la vie en société expose sans cesse l'individu à des jugements de conformité, et aux sanctions — positives ou négatives — qui en découlent, du sarcasme aux amendes, en passant par les remises de peine et les compliments. Autrement dit, les institutions éducatives n'ont pas le monopole de la socialisation.

En outre, la socialisation peut être le résultat de transmissions inconscientes, c'est-à-dire inconscientes non seulement pour l'individu à socialiser, mais aussi et surtout pour les individus qui le socialisent. Par exemple, lorsque des parents offrent une poupée à leur fille pour Noël, ou si les enseignants donnent plus fréquemment la parole, en classe, aux garçons1, ce n'est pas pour perpétuer les stéréotypes de genre — ils y contribuent pourtant, à leur insu.

Mais l'individu lui-même contribue à sa socialisation, au travers des efforts cognitifs par lesquels il cherche, dès son plus jeune âge, à décoder les signes qu'il reçoit et à en émettre. La langue, en particulier, est tissée de normes et de rôles implicites qui se glissent dans les schèmes cognitifs de l'individu à mesure qu'il apprend à parler.

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