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Les courses de chars

Fiche : Les courses de chars. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2015  •  Fiche  •  1 513 Mots (7 Pages)  •  899 Vues

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Les courses de chars

Il ne faut pas confondre la notion de cirque (hippodrome pour les Romains) avec celle d'amphithéâtre destinés notamment aux combats de gladiateurs et autres spectacles.

C'est dans le cirque (équivalent de nos hippodromes) que se déroulaient les courses de chars, tirés le plus souvent par des chevaux achetés en Afrique, en Grèce et surtout en Espagne. On y attelait parfois, par goût d'extravagance,  des chameaux, des  éléphants ou des tigres.

Description  du cirque

[pic 1]

[pic 2]

Généralement installé dans une dépression naturelle, le cirque a une forme oblongue dont chaque extrémité adopte la forme d'un demi-cercle.

Sur trois de ses côtés sont disposés les gradins destinés à accueillir les spectateurs.

Le quatrième côté se compose de l'oppidum comprenant les écuries (carceres) où sont enfermés les chevaux et les chars devant participer aux courses. Les stalles de départ sont au nombre de 12. Elles étaient suffisamment spacieuse pour loger un attelage et un garçon d’écurie chargé de tenir les guides jusqu’à l'ouverture des portes, lesquelles étaient légères et constituées de 2 battants ajourés en bois ; un mécanisme ingénieux utilisant des cordes permettait l'ouverture simultanée des 12 portes. Au centre, séparant les stalles en 2 groupes égaux, se trouvait la porta pompae pour l'entrée solennelle des processions inaugurales. Au-dessus se tenait la tribune d’honneur  (editoris tribunal) réservée au magistrat organisateur et président des jeux.

La piste est de longueur variable selon les cirques et composée de plusieurs couches de matériaux suffisamment dur pour résister aux passages répétés des chars. A la surface, du sable ou de la terre est déposé.

La piste (ou arène) propre aux courses est divisée par la spina, qui est soit une levée de terre ou un muret, infranchissable,  orné de statues, de colonnes monumentales, et parfois de bassins  qu’il fallait contourner. Les deux extrémités de la spina sont occupées par la "meta", borne monumentale de pierre en forme de cône à large base et à pointe arrondie autour de laquelle viraient les chars. La borne la plus proche de l'oppidum s'appelait la meta prima; la plus éloignée, la meta secunda. Entre les deux bornes et face à la spina, se trouvait la tribune de l'empereur (pulvinar).

A l'extrémité circulaire s'ouvrait la porte triomphale (porta triumphalis) par laquelle sortait le vainqueur, tandis que les tués et les blessés étaient évacués par la porta libiteneusis située du même côté que la tribune impériale.

Les gradins se trouvent tout autour de la piste, sur les longs côtés et sur le petit côté. Ils sont bâtis en dur et font un cirque un lieu de spectacle.  Les spectateurs, qu'elle que soit leur place, devaient pouvoir suivre la totalité de la course dans les meilleures conditions possibles.

 

Les courses  de chars :

L’origine des courses de chars remonte aux Consualia et aux Equirria de l’époque de Romulus et surtout aux compétitions étrusques.  Les courses de chars étaient semble t’il liées au culte du dieu Consus. Elles étaient aussi liée à un culte agraire.

Les courses de chars, qui se déroulaient essentiellement pendant les Ludi Romani (les Jeux de Rome), soulevaient auprès du public un enthousiasme semblable à celui que suscitent les rencontres de football aujourd'hui.

La plupart des courses se déroulaient au Grand Cirque qui se nommait aussi Circus Maximus.

Les courses de chars déchaînaient les passions les plus vives  et faisaient monter des clameurs formidables. Les hommes et les femmes assistaient ensemble au spectacle.

Ces courses de chars commençaient très tôt et duraient toute la journée. De nombreux paris étaient faits sur chacune des écuries ou factions (couleurs).

Les chars étaient tirés soit par deux chevaux (les biges), trois chevaux (les triges) mais dans la majorité des cas, c’était des courses à quatre chevaux (les quadriges). Il a existé des courses à douze chevaux mais c’est resté très rare. Souvent les courses de quadrige étaient pénibles pour les chevaux: la poussière, les coups de fouet répétés et leur harnachement pouvaient les tuer avant la fin de la course

[pic 3]

Le char

Le char de course était une simple caisse montée sur deux roues, comme autrefois les chars de guerre. Il était attelé de deux ou quatre chevaux, . Dans les courses à quatre chevaux, le meilleur était situé à gauche et le plus rapide à droite et ils pouvaient atteindre de très grandes vitesses. Mais les chars étaient à la merci du moindre choc.

Déroulement des courses

Les courses étaient précédés d’un défilé solennel de tous les équipages, la pompa.

Les courses débutent par un tirage au sort des positions.

Elles opposent chacune quatre factions  ou couleur qui représentaient à l’origine les saisons  ( les blancs (Albata ou l’automne), les bleus (Veneta ou hiver) , les verts ( Prasina ou printemps) et  les rouges ( Russata ou été ) qui avaient leurs supporters, les couleurs  correspondant aux tendances politiques ou aux groupes sociaux  (par exemple sous l’Empire le peuple était pour les verts, le Sénat et l’aristocratie pour les bleus)

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