Les Assurances Sécuriplus

Question 1)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ?

Quand Adam Smith et Charles Babbage abordaient la division du travail, ils définissaient ce principe comme « permettant l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail » .

En faisant la lecture du cas « Les Assurances Sécuriplus », il est possible de voir que l’entreprise correspond au principe de la division du travail. Cette compagnie d’assurances fournit des services qui sont répartis dans trois divisions distinctes. Comme nous pouvons le lire dans l’étude de cas, « chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes ». La première, la division vie, vend des polices d’assurance-vie conventionnelles dont la majorité sont vendues à des particuliers. La deuxième, la division industrielle, vend, pour sa part, des polices d’assurance-accident, d’assurance-invalidité à long terme et des compléments d’assurance-maladie. Ces polices sont pour la plupart vendues à des grandes organisations qui les achètent pour leurs employés à titre d’avantages sociaux. La troisième et dernière division, la division médicale, vend des plans d’assurances-médicaments et soins dentaires qui sont également vendues auprès des employeurs . Il est donc évident que la compagnie d’assurances Sécuriplus correspond au principe de la division du travail.

Tel que mentionné un peu plus haut, chacune des divisions de la compagnie Assurances Sécuriplus est indépendante. En effet, chacune de ces divisions a « sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau » . Nous pouvons donc constater que dans chaque division, le travail est séparé en quatre sous-divisions. Si nous décortiquons la division médicale, celle-ci « comptait 66 employés répartis comme suit : sept cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration » . Cette façon de faire chez Assurances Sécuriplus fait en sorte que les employés sont spécialisés dans une seule tâche comme nous avons pu le remarquer dans le principe de la division du travail.

Si nous parlons maintenant de l’organisation scientifique du travail, un mouvement fondé par Frederick W. Taylor dont « l’intention première était de concilier les intérêts économiques des patrons avec ceux des employés pour la prospérité de tous » , nous pouvons voir que ce mouvement est présent dans la compagnie Assurances Sécuriplus.

Tout d’abord, Taylor s’appuyait sur cinq propositions pour organiser le travail : « la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires et de leur prescription par l’encadrement, le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche, la formation, le suivi et le contrôle permanents du personnel, la mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement ainsi que la séparation des tâches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent » .

Dans la compagnie Assurances Sécuriplus, les principes de Taylor étaient en partie utilisés. Nous pouvons reconnaître le premier principe, nommé ci-dessus, lorsque le service avait effectué une étude des temps de traitement des réclamations. « L’étude avait également fait ressortir la distribution des activités consacrées au déplacement, au classement, à l’inspection et au traitement de chaque type de réclamation » . Il était donc possible pour la compagnie, après cette étude, de se mettre à la recherche de la meilleure méthode pour réaliser les tâches liées à chaque type de réclamation.

Il est également possible de constater dans l’étude de cas, que la compagnie d’assurances fait appel au principe de la formation, le suivi et le contrôle permanents du personnel. Les employés « ont tous eu 10 heures de formation intensive lorsque le nouveau système informatique dernier cri a été installé l’année dernière » . M. Blanchette envoie des mémos à ses employés pour leur souligner l’état de leur travail et rencontre également ceux-ci, ce qui assure le suivi et le contrôle du personnel.

Finalement, un dernier principe de l’organisation scientifique du travail à lequel adhère la compagnie Assurances Sécuriplus est la séparation rigoureuse de tâches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent. Nous pouvons comprendre ce principe à l’aide de la Figure 1 de l’étude de cas qui nous démontre la division des tâches entre les gestionnaires et les travailleurs. Les gestionnaires se concentrent sur la gestion tandis que les travailleurs exécutent ce que les gestionnaires leur demandent. Nous pouvons entrevoir ce principe dans l’extrait du cas « j’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction » dans lequel nous pouvons voir la division entre le gestionnaire et le travailleur.

Question 2)

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol ?

Henri Fayol a proposé quatorze principes d’organisation de l’entreprise soit la division du travail, l’autorité et la responsabilité, la discipline, l’unité de commandement, l’unité de direction, la subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général, la rémunération, le degré de centralisation, la hiérarchie, l’ordre, l’équité, la stabilité du personnel, l’initiative ainsi que l’union du personnel. En faisant la lecture de l’étude de cas, nous pouvons comstater que la compagnie Assurances Sécuriplus correspond à quelques-uns de ces principes.

Tout d’abord, comme nous l’avons constaté lors de la première question de ce travail, la compagnie Assurances Sécuriplus correspond au principe de la division du travail. Puisque nous avons déjà abordé le sujet, nous ne nous attarderons pas sur ce principe mais il peut être bien de rappeler que la compagnie correspond à la division

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