Le sol patrimoine durable

LE SOL, UN PATRIMOINE FRAGILE A PRESERVER

Bonjour à tous,

Nous sommes réunis aujourd’hui suite aux problèmes de la baisse du rendement agricole que

vous rencontrez et nous essayerons de trouver ensemble des solutions pour y remédier.

Il faut d’abord rappeler que vos exploitations agricoles doivent fournir une production de plus en

plus importante pour couvrir les besoins élevés en nourriture vu l’accroissement régulier de la

population.

Or l'espace et les ressources disponibles sur notre planète étant limités, cette évolution a des

conséquences importantes sur l’environnement : dégradation du sol, pollution, et donc baisse des

rendements agricoles.

1. La dégradation du sol

Le sol est un milieu fragile, il se forme très lentement (quelques milliers d’années). Sa formation

est dépendante de facteurs climatiques. Il constitue un milieu de vie pour un très grand nombre

d’êtres vivants.

Le document 1 « Etat des dégradations des sols dans le monde» nous montre la localisation des sols

dégradés et on constate qu’ils sont répartis dans le monde entier. Pour reconstituer un sol

dégradé, des centaines, voire des milliers d’années, sont nécessaires.

Les facteurs de cette dégradation sont multiples :

L’érosion :

Nous connaissons de nos jours, avec le réchauffement climatique notamment, des inondations,

des pluies violentes. Ces dernières engendrent un ruissellement intense, ce qui provoque la

disparition de la couche superficielle des sols qui est la plus fertile (cf. documents 2a et 2b).

Cette érosion est d’autant plus importante que le sol est débarrassé de sa végétation. C’est le cas

lors de cultures intensives, de déforestation, de surpâturage surtout dans les régions au climat

chaud.

Les techniques agricoles mal adaptées

Une mécanisation trop poussée des travaux de préparation du sol (labour) et de récolte peut

entraîner le compactage du sol. Le labour perturbe et détruit des milliers de vies présentes dans la

terre (les bactéries, algues, champignons, vers de terre) qui permettent aux plantes de trouver tout

ce dont elles ont besoin pour pousser.

Prenons l’exemple des vers de terre. Ils forment des galeries qui permettent d’aérer le sol et la

circulation de l’eau. Ils contribuent à limiter l’érosion, à favoriser les cultures et à préserver les

sols. Comme nous le montre le document 3a, un sol avec vers produit pratiquement 40% de plus

de biomasse végétale qu’un sol sans vers.

On constate également avec le document 3b, que le labour détruit les galeries nécessaires à la vie

des lombrics.

les pollutions liées aux engrais (nappe phréatique, cours d’eau et mer) et aux pesticides.

(cf. document 4a)

L’urbanisation :

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