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Le Droit Et La Mort (euthanasie) : Y'a T'il Un Droit à Mourir Librement ?

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Par   •  8 Juin 2015  •  1 790 Mots (8 Pages)  •  1 750 Vues

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Introduction :

« Quand on sait que la mort est là, la vie prend toute son importance. » Et c'est d'ailleurs pour cela que

depuis des décennies, l'euthanasie est un sujet qui partage. C'est une pratique qui consiste à provoquer la mort d'un patient pour des raisons médicales, notamment l'incurabilité d'une pathologie associé à une souffrance ou des douleurs insupportables. Elle peut être active, c'est à dire que la mort est due à l'administration d'un produit, ou passive lorsqu'un arrêt des soins curateurs est initié, et seuls des soins dits de confort sont prodigués (antalgiques pour les douleurs, confort respiratoire..) cette pratique est illégale dans plusieurs pays, dont la France. L'euthanasie n'est ni un droit, ni un libre-choix, c'est un dernier recours. Quand la médecine palliative a atteint ses limites : «L'Euthanasie est toujours un échec et aucun médecin ne peut la pratiquer facilement. Mais quand on a tout tenté, sans être capable de soulager que doit-on faire ? Abandonner l'autre à sa souffrance ? Ce n'est pas ma conviction de chretienne. » partage Corinne Van Oost, médecin lors d'un entretien. L'euthanasie est également parfois appelé, à tort, « aide au suicide » ou « suicide assisté » et désigne l'acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide. Contrairement à l'euthanasie, c'est donc le « patient » lui même qui déclenche sa mort, non un tiers. Il convient de distinguer, suivant les motivations et suivant le cadre dans lequel il se déroule « l'aide au suicide simple » du « suicide médicalement assisté », ce dernier ayant pour but d'aider les patients atteints d'une maladie incurable de mettre eux même un terme à leur vie à cause de souffrances morales ou physique, jugées intolérables. Le terme suicide possédant une connotation fortement péjorative, il est fréquent que d'autres termes soient employés tels que : « aide à mourir », « aide à la fin de vie », « mourir dans la dignité », etc.. Un petit nombre de pays ont légalisé certaines formes d'aide au suicide, dans un cadre médicalisé et réglementé.

Certe nous vivons dans un monde où la vie est encouragée et défendue, heureusement, mais dans ce cas là, la vie ne devient elle pas une torture ? Nous avons des lois qui encouragent la vie, mais à quel prix ? Quand peut on décréter que l'autre souffre trop ? Encourager cette pratique ne serait-ce pas dangereux ? Existe t'il dans les pays l'ayant déjà légalisé, une euthanasie abusive ? Les médecins veulent sauver des vies, l'euthanasie les contredis. Alors pour ou contre l'euthanasie ? Quand la mort devient le dernier remède, quand notre libre arbitre est secoué.

Nous verrons donc où en est l'euthanasie actuellement, avec des témoignages puis les avantages ou non de faire évoluer la loi Leonetti.

I – La Loi Leonetti

En France, c'est un projet de loi déposé en 1978 par le sénateur Henri Cavaillet et finalement refusé en 1980, qui inaugure le débat politique sur les souffrances de la fin de vie. Celui-ci est relancé au début des années 2000, vingt ans plus tard, à l'occasion du cas « Vincent Humbert » a la suite duquel une « mission d'évaluation sur l'accompagnement de la fin de vie » est créée au sein de l'assemblé nationale sous la présidence du député Jean Leonetti. Ce travail donne lieu le 22 avril 2005 à la promulgation d'une loi dite « Loi Leonetti », relative aux droits des patients en fin de vie. En France, l'acharnement thérapeutique est exclut et condamne l'euthanasie dite active. Il en est de même du droit européen : Dans une recommandation adoptée en 1999, le conseille de l'Europe condamne l'euthanasie active à l'exception des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg qui l'ont dépénalisée. Par contre l'euthanasie active est interdite dans tous les autres pays du monde.

La loi Leonetti établit les points suivants :

« L’obstination déraisonnable » du corps médical et la « prolongation artificielle de la vie » du patient sont proscrites, y compris lorsque ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté. Le médecin peut prendre le risque d’abréger la vie du patient en lui administrant une dose de soins palliatifs qu’il juge nécessaire à son confort, à condition d’en informer le patient, éventuellement la personne de confiance ou un proche.

La décision de cesser l’administration d’un traitement, lorsque le prolonger semble relever de «l'obstination déraisonnable» doit être collective par un conseille et ne peut être prise qu’après consultation de la «personne de confiance», de la famille, ou à défaut d’un de ses proches et des «directives anticipées» du patient.

La volonté du patient de limiter ou de cesser un traitement doit être respectée. Le patient doit être informé des conséquences de sa décision.

L’avis de la «personne de confiance», choisie par le patient pour l’accompagner dans ses démarches et, si le patient le souhaite, dans ses entretiens médicaux, doit être consulté.

Les procédures mises en place dans ce cas sont que les directives anticipés doivent figurer sur un document écrit, daté et signé avec le nom de la dite personne ainsi que son lieu et date de naissance. Si la personne est dans l'incapacité d'écrire mais apte à exprimer sa volonté, il peut demander deux témoins, dont la personne de confiance (doit se faire par écrit et peut être annulé à tout moment), d'écrire le document en attestant qu'il s'exprime par la volonté libre et éclairée du malade, ces directives sont écrites dans le dossier médical du patient, Elles sont modifiables à tout moment et valide pour une durée de trois ans au terme desquels l'auteur doit seulement confirmer par écrit sur le même document.

Le droit d’introduire une demande d’euthanasie est

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