La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d’autrui ?
Dissertation : La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d’autrui ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Victor Hoofd • 11 Février 2020 • Dissertation • 1 085 Mots (5 Pages) • 1 757 Vues
La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d’autrui ?
Dans une première approche, être conscient de soi, c’est éprouver un sentiment de soi-même: en effet, je sais que j’existe donc je peux chercher à connaître ce que je suis. A partir de ce moment, la question de savoir si la conscience de soi a besoin d’autrui ne semble pas se poser car l’autre n’apparaît pas dans cette façon de penser, à propos de la conscience.
Sauf que, les autres sont aussi conscient d’eux et en pensant cela, est-ce que les autres sont conscient que je suis conscient de moi ? C’est pourquoi il parait légitime de se demander, d’un côté, si les consciences de soi sont-elles autant éloignées qu’il ne le paraît et si, d’un autre côté, la conscience de soi n’est influencé par celle d’autrui pour être ce qu’elle est aujourd’hui.
Dans un premier temps, nous nous demanderons si la conscience est-elle solitaire, seule. Ensuite, nous nous demanderons s’il y a une obligation d’avoir une reconnaissance de soi par autrui. Puis, nous finirions par nous demander si la conscience de soi et autrui peuvent entretenir un lien.
Dans cette partie, nous montrerons que le « je » passe en premier puis qu’autrui apparaît en second. Je fais l’expérience de ma propre conscience : l’existence de ma conscience et de ma seule conscience est la seule et unique chose valable. C’est ce que pensait Descartes avec le doute hyperbolique dans sa thèse où nous devons tout remettre en cause, et repartir des bases les plus fondamentales.
Après cela, peut-on affirmer que la conscience de soi est faite à partir de la conscience individuelle ? Cependant, la conscience individuelle sans interactions sociales conduit à une mutilation de la pensée : car il est prouvé que toutes les personnes isolées perdent des aptitudes mentales typique de notre espèce. Donc d’après cette théorie, la conscience de soi est impossible seul. Mais si nous considérons qu’en société nous subissons sans cesse de multiples influences se pose une autre question : Est-ce que celle-ci ne nous modifie pas au point de ne plus être nous-même, de ne pas avoir conscience de son vrai soi ?
De plus, c’est parce que je fais l’expérience de l’existence de ma seule et unique conscience que je suppose que l’autre, qui me ressemble, est tout comme moi un être conscient et que lui aussi peut connaître les mêmes faits de conscience que moi. Ce raisonnement est insuffisant car il ramène autrui a ce que je suis et ne permet pas de le voir tel qu’il est, c’est-à-dire dans son intégrité. D’autre part, si la conscience est ainsi solitaire elle ne peut être une conscience de soi authentique. Ce qui nous amène à est-ce c’est par la médiation d’autrui, que je découvre qui je suis ?
Dans cette partie, nous montrerons cette fois-ci l’autre est premier et c’est par lui que le « je » sert de conscience de soi. La connaissance de sa propre conscience n’est pas accessible par un travail d’introspection : cela veut dire qu’on ne peut pas avoir la connaissance de sa propre conscience par soi-même. Elle est au contraire révélée par autrui : même sur son île Robinson l’avait compris et supposait donc autrui. Le film seul au monde de Robert Zemeckis est un exemple plus concret : Pour rester conscient de la vie réel, ou même avoir encore conscience de soi le naufragé s’est créer des personnages sur des ballons pour ne pas devenir fou car comme dit précédemment la conscience individuelle mène à une mutilation de la pensée, il est donc important d’entretenir une conscience collective donc autrui apporte à la conscience de soi.
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