La Russie
Compte Rendu : La Russie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amazz • 2 Décembre 2013 • 572 Mots (3 Pages) • 985 Vues
La Russie est le premier producteur/exportateur de gaz naturel et premier producteur de pétrole au monde. Dans le reste de l’industrie extractive, c’est aussi un des principaux producteurs/exportateurs de diamants, de charbon, de nickel, de platine, mais aussi de bien d’autres métaux et minerais.
Lors de la chute de l’URSS, la Russie hérita des solides bases soviétiques en termes d’industrie, principalement dans les secteurs de l’aéronautique et de l’armement, ce qui a grandement participé à en faire le premier exportateur mondial d’armes.
Les conditions climatiques ne sont pas propices au développement de l’agriculture, mais la Russie possède tout de même 10% des terres agricoles mondiales et se classe premier producteur mondial d’orge, de framboise et de groseille. Elle est aussi un gros producteur de betterave, de blé et de pomme de terre (ces deux derniers sont par ailleurs les composants majeurs de la vodka). Les agriculteurs russes possèdent souvent d’immenses élevages porcins, si bien que le gouvernement prévoit de bloquer les importations d’ici quelques années, prévoyant d’assurer son autosuffisance en porc d’ici 2020.
On note le nord du pays se concentre principalement sur le bétail, les régions méridionales et la Sibérie occidentale produisant des céréales.
Un ralentissement de la croissance a été constaté au deuxième trimestre et devrait se confirmer sur l’ensemble de l’année 2012 (on note que l’économie Russe résiste bien dans le contexte économique international actuel). La production de pétrole a atteint un niveau record en milieu d’année. En revanche, le manque de compétitivité dans l’industrie a fait chuter considérablement la demande des principaux partenaires de la Russie (Union Européenne et Chine) et la hausse des coûts de production freine l’investissement. La consommation privée, principal moteur de l’économie russe, a été soutenue au premier semestre par la progression des salaires et des dépenses sociales, la croissance du crédit bancaire ainsi que par la bonne tenue du marché du travail. Toutefois, la reprise de l’inflation pèse désormais sur l’augmentation des salaires réels et donc la demande intérieure. La pression inflationniste s’accentue depuis juin, sous l’effet du renchérissement des biens alimentaires (renforcé par les effets de la sécheresse estivale) et des services publics (énergie). La banque centrale a relevé son taux de refinancement mi-septembre (de 8% à 8,25%) pour tenter de contenir la hausse des prix dans la limite de sa « cible » de 6%.
Le budget 2012 a été amendé en juin pour tenir compte d’une hausse attendue des cours du pétrole (de 100 à 115 $/baril) permettant l’augmentation des recettes budgétaires tout en maintenant les dépenses. Le solde devrait en conséquence être légèrement déficitaire en fin d’année. Toutefois, les finances publiques russes restent solides avec une dette publique inférieure à 10% du PIB, laissant des marges de manœuvre à court terme au gouvernement.
De même, les exportations russes sont largement dominées par le pétrole et le gaz (2/3 des revenus d'exportation) et permettent au pays d’enregistrer un excédent courant confortable. Le solde devrait toutefois se réduire sur l’année 2012 en raison de l’impact
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