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Chapitre 5: les fondements de l'échange international

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Par   •  22 Décembre 2013  •  555 Mots (3 Pages)  •  960 Vues

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CHAPITRE 5 - LES FONDEMENTS DE L’ÉCHANGE INTERNATIONAL

A l’intérieur d’une nation, des échanges se réalisent sans qu’aucune barrière ne vienne les empêcher. En revanche, entre nations, il existe des coûts spécifiques (coût du transport, droit de douanes....) qui sont autant de barrières qui viennent limiter les échanges.

Dans ce cas, pourquoi réaliser du commerce entre nation?

I. Les explications classiques

Point de départ :

On échange des biens parce qu’une nation ne peut disposer de tout.

- On a du mal à faire pousser des cacaotiers en France,

- On a pas de réserves pétrolières en France

Pourtant on a besoin d’essence et on apprécie particulièrement le chocolat.

Il s’agit là de l’explication principale des échanges internationaux, mais elle n’est pas la seule.

La théorie des avantages absolus : A. SMITH (1776)

Chaque pays a intérêt a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels ses coûts de fabrication sont plus faibles qu’à l’étranger et à renoncer aux autres productions.

Limite : si un pays ne dispose d’aucun avantage absolu, il ne peut participer au commerce international.

La théorie des avantages comparatifs : D. RICARDO (1817)

Tient compte des limites proposées à la théorie d’A. Smith : même un pays qui ne présenterait que des avantages relatifs (productions dans lesquelles ils sont moins désavantagés que les autres) aurait intérêt à se spécialiser.

La théorie des dotations en facteur de production : Théorème HOS (1919) E. HECKSHER, B. OHLIN et P.-A. SAMUELSON :

Chaque pays doit spécialiser sa production dans les domaines qui reposent sur les facteurs de production (capital ou travail) les moins coûteux (parce qu’ils sont en abondance).

ex : la Chine a une main-d’oeuvre importante, elle ne produit pas la même chose que la France qui a une main-d’oeuvre.

Le paradoxe de Léontief : W. LEONTIEF (1953) :

Il fonde son travail sur une étude empirique menée aux Etats Unis : contrairement à l’idée reçue, il s’avère que les USA exportent des biens à forte intensité de main-d’oeuvre en change de biens à forte intensité de capital.

Explication : la main-d’oeuvre n’est pas la même partout : la qualification des travailleurs américains compense leur nombre moins important.

1h de travail d’un salarié américain n’est pas égal à 1h de travail d’un salarié d’un autre pays dans le monde.

Les limites de ces théories :

- les pays devraient échanger des biens différents (commerce inter-branche)

- les échanges devraient se réaliser entre

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