Andromaque, Racine
Commentaire d'oeuvre : Andromaque, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ...-... • 7 Avril 2020 • Commentaire d'oeuvre • 2 063 Mots (9 Pages) • 1 129 Vues
Jean Racine, né en 1639, fait parti du mouvement du classicisme. Racine été un dramaturge et un historiographe ; ses genres artistiques été la tragédie et la comédie. Ses œuvres principales sont : Andromaque en 1667, Britannicus en 1669, Bérénice en 1670, Iphigénie en 1674 et Phèdre en 1677.
Issu d’une famille modeste, Jean Racine devient très tôt orphelin et est recueilli par sa grand-mère. C’est-elle qui le fait admettre au couvent janséniste de Port-Royal, où il apprend le grec et le latin. Racine fréquente les milieux littéraires et mondains à partir de 1658 ; il rencontre La Fontaine vers 1660, Molière en 1663 et Nicolas Boileau.
Nous allons désormais voir de quelle manière les personnages essayent de combattre leur destin inévitable. Pour cela, nous allons voir comment Andromaque combat son destin ; mais nous allons également admirer la double face de Pyrrhus et pour finir nous allons voir que cette pièce se termine tragiquement.
Tout d’abord nous allons constater qu’Andromaque et une épouse et une mère exemplaire. En effet, dans l’acte I scène 4, Pyrrhus alerte Andromaque à propos de son fils, ce dernier est menacé d’être tué par les grecs. Pyrrhus dit alors « Je ne balance point, je vole à son secours » vers 287, dans cette citation, nous pouvons apercevoir qu’il y a une hyperbole (en phase).
Lors de l’acte III scènes 6 et 7, Andromaque et Pyrrhus se rencontre et discute d’Astyanax. Pyrrhus veut bien le sauver, à condition qu’Andromaque accepte de se marier avec lui. Parmi ses tirades, Pyrrhus prononce : « Au nom de votre fils, cessons de nous haïr. » vers 956, cette citation est à l’impératif présent, c’est aussi un adage.
Dans la scène 8, Andromaque hésite et se recueille sur la tombe de son défunt mari, Hector. Andromaque est déchirée, elle est partagée entre sa fidélité envers son mari et son désir de sauver son fils. Céphise, la confidente d’Andromaque est très importante dans ce passage, elle permet à Andromaque de se rappeler des conséquences de son choix. Céphise tente de convaincre Andromaque d’épouser Pyrrhus, pour cela, elle utilise un argument décisif : « Hé bien ! Allons donc voir expirer votre fils : on n’attend plus que vous. », vers 1012 et 1013, il y a une « phrase exclamative » et l’autre phrase est à l’impératif présent et « on n’attend » est au présent de l’indicatif ; mais il y a aussi un euphémisme.
Dans l’acte IV scène 1, nous apprenons qu’Andromaque cède à Pyrrhus, mais elle envisage de se suicider par la suite, laissant le soin à sa confidente Céphise de veiller sur son fils. Cette dernière tente bien évidemment de la dissuader de se donner la mort. Andromaque, désespérée, elle parle d’elle à la troisième personne : « Mais son fils périssait : il l’a fallu défendre. », cette phrase est à l’imparfait, et au passé composé de l’indicatif, il y a une fois de plus un euphémisme.
Nous pouvons considérer qu’Andromaque est une captive victime d’un chantage amoureux. En effet, Andromaque se fait « manipuler » par Pyrrhus car ce dernier aimé Hermione et non elle ; par la même occasion, Hermione se fait donc également « manipuler ».
Dans l’acte I scène 3, nous apprenons par le biais d’une conversation entre Pyrrhus et Phoenix, son gouverneur, que le premier n’aime point Hermione. Phoenix n’en revient pas, il en vient même à dire : « Seigneur… » vers 257 ; les points de suspension signifient une aposiopèse.
Par la suite, dans les scènes 6 et 7 de l’acte 3, nous avons donc le moment où Pyrrhus fait du « chantage » à Andromaque, celui-ci prononce également : « Pourquoi me forcez-vous vous-même à vous trahir ? » vers 955, c’est une allitération ; ou bien, « Faut-il qu’en sa faveur j’embrasse vos genoux ? » vers 959, c’est une hyperbole ; cette phrase est au présent de l’indicatif puis au subjonctif présent ; il dit cela en formant des phrases interrogatives. Ce dernier finit par la laisser en en insistant une fois de plus « Songez-y : je vous laisse ; et je viendrais vous prendre pour vous mener au temple ou ce fils doit m’attendre » vers 973 et 974, cette phrase est à l’impératif présent puis au présent de l’indicatif et « je viendrais » est au futur de l’indicatif et doit « m’attendre » est au présent de l’indicatif.
Nous allons maintenant voir que Pyrrhus change plusieurs fois d’amour. Au début de la pièce, on découvre qu’Hermione est amoureuse de Pyrrhus, mais que ce dernier est sous le charme d’Andromaque.
Seulement dans la scène 4 de l’acte 2, Pyrrhus choisit d’épouser Hermione et de livrer l’enfant sur les conseils de Phoenix. Ce dernier dit que : « D’une éternelle paix, Hermione est le gage ; je l’épouse. » vers 618 et 619, les deux verbes sont au présent de l’indicatifs, c’est une accumulation. Le roi d’Epire veut en profiter pour narguer Andromaque, mais Phoenix tente de l’en dissuader.
Finalement, dans l’acte 3 scène 7, Pyrrhus décide d’aller voir celle qu’il a toujours aimée, Andromaque, et il lui demande son amour et en contrepartie, il sauvera Astyanax. Il lui dit qu’ « on peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez. » vers 948 ; dans cette phrase « que vous pleurez » est au présent de l’indicatif, c’est aussi une périphrase. Il lui dit aussi que par la même occasion, il la protègera : « Je ne fais contre moi que vous donner des armes. », vers 950, cette citation est au présent de l’indicatif et « donner » est à l’infinitif.
Dans l’acte 4 scène 5, Pyrrhus annonce officiellement à Hermione ce qu’il a décidé de faire, et tente de se justifier. Il déclare qu’il n’a jamais aimé Hermione. Cette dernière est folle de rage et le menace, elle devient hystérique : « Je ne t’ai point aimé, cruel ? » vers 1356, ceci est un oxymore car « aimé » et « cruel » sont deux mots de sens contraires ; mais c’est aussi une phrase interrogative.
Face aux menaces d’Hermione notamment, je pense que Pyrrhus avait un sort celé. Cette dernière aimée réellement Pyrrhus : « J’ai crue que tôt ou tard, à ton devoir rendu, tu me rapporterais un cœur qui m’étais dû. » vers 1363 et 1364, « tôt » et « tard » dont deux mots de sens opposés, c’est donc une antithèse. Elle dit également vers 1365 : « Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? », ceci est une phrase interrogative, mais aussi une ellipse grammaticale.
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