Commentaire scène 4, acte I, Andromaque, Racine
Commentaire de texte : Commentaire scène 4, acte I, Andromaque, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linda8469 • 24 Février 2017 • Commentaire de texte • 404 Mots (2 Pages) • 3 078 Vues
Au XVII ème siècle la tragédie classique est l'un des plus grands courants littéraires. andromaque est l'une des oeuvres du célèbre dramaturge Jean racine. Elle rassemble tous les principes de la tréagédie classique, à savoir la vertu cathartique qui apaise les moeurs, des personnages hauts placés et une fin catastrophique.
Pareillement on y retrove la conception racinienne de la passion qui n'est rien d'autre qu'un poison conduisant à la mort. Le caractère essentiel de ce genre littéraire est donc la fatalité. Andromaque relate donc l'après-guerre de Troie. Le personnage éponyme de la pièce est veuve et est la prisonnière avec son fils du roi grec Pyrrhus. dans la scène 4 de l'acte I, Pyrrhus acculé par sa passion amoureuse propose un marché à Andromaque, elle doit être plus aimble, et il la sauvera, elle et son fils. Comment le rapport de force est il inversé? Dans un premier temps nous verrons le dilemme d'Andromaque et dans un deuxième temps celui de Pyrrhus.
Premièrement, interessons nous à la situation sentimentale d'Andromaque. Lors de la scnène 4, elle ne cesse de mettre un écart entre elle et Pyrrhus : "Seigneur", elle le nomme par son statut, lui rappelle qui il est et comment il doit se comporter envers elle. L'imparfait "je passais" est presque une didascalie interne, elle est déjà partie, elle n'a rien à faire avec son bourreau. Elle invite Pyrrhus à avoir de la compassion et non de l'amour, en lui rappelant sa cruauté. "le seul bien qu'il me reste et d'hérode et de Troie " qui ne lui permet d'embrasser son fils " qu'une fois le jour" et parle de sa douleur "pleurer un moment avec lui". Elle condamne son fils vu qu'elle n'accepte pas le marché "il m'aurait tenu lieu" le conditionnel passé indique qu'il est déjà mort. Troie est en cendres et Astyanax n'est qu'un enfant "digne objet de leur crainte" est une antiphrase qui montre que le rapport de force n'est pas comparable face aux Grecs. Au vers 275 "Et vous prononcerez un arrêt si cruel", elle lui demande sa position personnelle. Elle lui oppose son devoir de roi et remet la responsabilité, sur lui, qui n'est pas minime. Elle a tout à fait saisi son argument personne déguisé en argument politique
Nous venons ainsi de voir qu'andromaque est face à un dilemme de taille, toutefois elle n'est pas la seule, Pyrrhus est lui aussi face à un dilemme cornélien.
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