Synthèse sur le corps

Pacôme Julia, 1ère GPME

Synthèse de document

        L’humain, cette race qui de tout temps à su évoluer, s’adapter afin de survivre dans le monde, qui est le nôtre. Mais, qui aussi s’est élevé par rapport aux autres races en se réalisant dans des exploits insoupçonnés.  La race humaine a su muter afin d’évoluer, en se réalisant dans des domaines de plus en plus complexes. Comme dans les technologies ou encore l’agriculture, permettant à la race humaine de ne pas disparaitre. C’est grâce a cela qu’elle est passé du simple état de singe à celui d’humain sur la planète Terre. L’ensemble documentaire étudié, nous présente et nous explique différentes situations dans lesquelles on peut constater l’étendu des facultés et des faiblesses du corps humain. De ce fait, une question se pose, la race humaine est-elle parmi toutes les autres sur Terre, une race supérieure ? Pour y répondre, nous allons montrer dans un premier temps les aptitudes de l’être humain, puis dans un second temps ses limites. Enfin, dans une troisième partit, nous verrons la comparaison entre race humaine et race animale.

        L’être humain, est composé de deux entités qui savent être à la fois autonome, complémentaire et commune ; l’esprit et le corps. Les prouesses de l’être humain résultent de la symbiose de ces deux entités. Michel Serres, auteur de l’œuvre « Variations sur le corps » en 1999, faisant l’éloge d’êtres humains repoussant les limites de leurs corps. Selon lui, l’être humain est capable de presque tout. En effet, il donne de nombreux exemples dans son ouvrage de personnes accomplissant au quotidien ou de façon spontanée des exploits physiques ou mentaux. Il démontre que la force humaine ne résulte pas que des performances physiques. La force mentale peut s’avérer plus forte de manière insoupçonnée. Il existe de nombreux exemples de personnes ayant accompli des exploits sportifs, comme la traversée du Pacifique ou de la Manche en aviron ou à la nage. La force mentale est une capacité à part entière de l’être humain, comme tous ces parents seuls avec leurs enfants devant faire front à tous les problèmes de la vie possible, mais qui résistent malgré tout. Cela démontre que cette force peut s’avérer être bien plus importante que le physique, développer son mental aidera l’humain à presque tout surmonter et accomplir alors qu’il traversera des situations compliquées. La maladie est une expérience parfois longue et douloureuse, difficile à vivre. Pourtant, certains réussissent malgré tout à composer des œuvres musicales au travers de ces épreuves. Cette force mentale, peut aussi être traduite en ambition, en confiance en soi permettant d’accomplir des prouesses physiques encore plus importante. Jean Echenoz, auteur de la biographie romancée « Courir » du champion de course de fond Emile Zatopek, parue en 2008, démontre la détermination du coureur à développer son corps, son potentiel physique alors qu’il est déjà très doué dans sa discipline. Il montre que le corps humain est capable de continuer à apprendre et à progresser. A force d’entrainement Emile réussit à améliorer son endurance grâce a un entrainement et un acharnement dû à son ambition constante de vouloir toujours plus, toujours mieux. Nous voyons aussi cette force co-existante entre le mental et le physique dans le roman de Guy de Maupassant « Fort comme la mort » datant de 1889, relatant l’histoire d’une liaison entre un peintre Mr Bertin et une femme mariée Mme De Guilleroy. Dans cet extrait, on découvre la capacité de Mr Bertin, alors en pleine exaltation d’une joie profonde et ardente, d’avoir enfin conquis la femme qu’il désire tant, à développer un de ses sens, ici l’ouïe. Il est capable de continuer à entendre le bruit des pas et de la robe, de sa bien aimée bien qu’elle soit déjà loin. Le peintre a ressenti une telle satisfaction d’avoir obtenu celle qu’il voulait tant que la simple pensé de ce moment de bonheur, lui donna envie de s’isoler afin de repenser encore à ce doux souvenir, qui lui faisait encore tant d’effet. La force de l’esprit constaté dans cet extrait est assez parlant. Mr Bertin, par le simple fait de se remémorer un moment, arrive à ressentir de nouveaux les émotions de ce souvenir. Par ailleurs, la force mentale peut s’exprimer de différentes manières, comme vu sur l’affiche du film « Patients » de Grand corps malade qui est sorti en 2017. Il y raconte l’histoire de son accident provoquant son handicap à sa rééducation puis sa vie d’après à travers le personnage de Ben ; il nous montre une autre dimension de la force de l’esprit, la communauté. En effet, en plan central nous y trouvons Ben avec en succession, en arrière-plan, ses amis et sa famille ils sont présentés comme une armée derrière lui. Le sentiment de communauté, d’être soutenu accru la force d’esprit et de ce fait, les capacités physiques. Sur cette affiche, nous retrouvons un nuage de mots, certains sont barrés, d’autres non. Nous pouvons l’interpréter, en pensant que ceux restants, sont ce que Ben peut encore faire malgré son handicap. Tous sont en rapport avec l’esprit. Malgré une atteinte physique, l’esprit continuera d’être présent. C’est aussi ça, la force de ses deux entités. Elles savent fonctionner ensemble, mais aussi être autonome. Si l’une est atteinte, l’autre ne le sera pas forcément. Nous comprenons que la force véritable de la race humaine est l’esprit. C’est grâce à cette dernière que l’humain a su s’élever en comparaison aux autres races, l’esprit a su évoluer et influencer la force physique. En effet, si le mental ne suit pas, le corps ne suivra pas. Voici, l’une des premières prémisses des limites de l’être humain.

        Michel Serres dans son œuvre, nous fait savoir que la plupart des personnes très savantes, ou dû moins qui se disent très savantes, assure que l’être humain est à la place la plus faible parmi les êtres vivants sur Terre et n’est capable de très peu de choses. Ces personnes très savantes avancent ce genre de propos, non sans raison ou preuve. Effectivement l’être humain est celui qui a su évoluer de son état animal et faire évoluer son environnement. Pourtant, il est dit aussi que l’être humain n’est pas parfait. Sa force première, comme vu plus haut, est celle de l’esprit. Elle est aussi d’une grande faiblesse. Guy de Maupassant, nous démontre que l’esprit a une force tel sur le corps, qu’elle empêche le sommeil tant l’esprit est tourmenté. Celui-ci est capable de créer de la peur et une telle souffrance, que la personne victime de ces maux, se verra ne pas pouvoir répondre à un ou plusieurs besoins primaires. L’être humain est donc perçu comme un être faible par sa capacité à être son propre destructeur. De plus, Jean Echenoz, lui, démontre que malgré un esprit fort et convaincu de ses capacités ; l’état physique du corps aura ses propres limites. En effet, Emile Zatopek, qui était un athlète de haut niveau, et qui connaissait parfaitement son corps et ses capacités, voulait sans cesse expérimenter de nouvelles choses. Il avait toujours l’envie d’améliorer son potentiel physique, en faisant des expérimentations physiques elles lui ont permis de prouver que son corps atteignait ses limites par l’évanouissement. Son corps, lui lançait un signal d’alerte, afin de dire stop, là je ne peux plus, j’ai atteint mes limites. L’être humain ne peut aller au-delà de ce que son corps est physiquement capable d’accomplir, malgré toute la force mentale qu’il pourra avoir. Cela renvoi au film « Patients », le nuage de mot montre ce que Ben ne pourra plus accomplir à travers les mots barrés. Le corps une fois atteint, restera ainsi de façon irréversible. La rééducation aura ses limites, malgré toute la force mise en jeu. Le créateur du film Grand corps malade, utilise un nom de scène dans lequel nous pouvons retrouver toutes les limites de l’être humain, en dépit de tous ses efforts, son corps reste malade. Le titre qu’il a choisit pour ce film, peut avoir plusieurs sens, patients, comme la patience, ou encore patients, comme un malade hospitalisé. Comme si après tant de travail et de sacrifice, il ne restera qu’un patient. Jamais, il ne pourra se sortir de cette situation. Son corps a ses limites et, par conséquent sa guérison aussi. Il est important de retenir, que l’être humain n’est pas invincible, loin de là. Il peut autant courir à sa réussite, qu’à sa perte. Chacune de ses forces est aussi une faiblesse. L’être humain, descendant du singe, a su évoluer au fil des siècles malgré ses limites, alors que la race animale est resté tel que l’humain l’a toujours connu dans l’échelle de l’évolution.

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