Spleen IV / Charles Baudelaire
Commentaire de texte : Spleen IV / Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abdel Rahman Khaled • 22 Mai 2022 • Commentaire de texte • 705 Mots (3 Pages) • 428 Vues
Spleen IV
Charles Baudelaire est né à Paris en 1821 et mort en 1867. Il est un des poètes les plus célèbres du 19eme siecle. En incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l’esthétique classique ; il est aussi celui qui a popularisé le poème en prose.Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l’histoire de la poésie mondiale, Baudelaire est devenu un classique C'est dans cette perspective que nous nous penchons sur le poème intitulé Spleen IV extrait du recueil les Fleurs du Mal écrit par Baudelaire, dans lequel nous sommes plongés dans le sentiment du spleen tyrannique qui s’empare du Baudelaire, vaincu par la mort à la fin du poème. Il s’agit de répondre à la problématique suivante « Comment Baudelaire transforme- t-il la lourdeur du spleen en beauté poétique ? ». Nous analyserons d’abord la montée de la crise du spleen baudelairien pour déceler enfin la victoire du spleen.
AXE 1 : La montée de la crise :
- Le spleen, un sentiment d’oppression qui conduit à l’anéantissement du poète:
Premièrement, le poète décrit la montée de la crise du spleen baudelairien.
Tout d’abord, le spleen présente un sentiment d’oppression. Prenons pour exemple, l’anaphore de “Quand” dans les lignes 1 4 et 9 qui rappelle le poète que le monde est soumis a un temps pesant et destructeur.De plus, la pesanteur est mise en valeur par le champ lexical du poids au vers liminaire "bas,lourd,pèse,couvercle" cela traduit le sentiment d’enfermement du poète et que le climat et pesant. Aussi Le champ lexical de la tristesse et de la plainte « gemissant - longs ennuis (v.2), noir-triste (v.4) » accentue l’etat morbide du poete
Ensuite le poète souffre d’un état d’effacement. Citons, L’assonance en (an) « changé (v.5), espérance (v.6), battant (v.7) » qui fait entendre les sonorités du spleen celle d'une persistance. De plus, la comparaison “comme une chauve-souris”(v.6) qui compare l'espérance à un animal nocturne et symbolise la mélancolie du poète.En outre, le poète n’utilise pas la première personne “je” ce qui prouve que la spleen est capable de faire disparaître le poète.
Enfin, le poète souffre de l’enfermement. A titre d’exemple, le champ lexical de l’enfermement, « cachot (V.5), murs (v.7), plafonds (v.8) prison-barreaux (v.10) qui révèle que le poète est enfermé dans une immense prison. De surcroît, le ciel est un couvercle qui enferme l’esprit comme un cercle. Tous ces éléments montrent la montée de la crise avant son paroxysme et la défaite finale de l’esprit.
AXE 2 : La victoire du Spleen :
- La progression de la souffrance mène le poète à l’Enfer :
Deuxièmement, le paroxysme et la victoire du spleen contre l’esprit.
Tout d’abord, le poète est soumis à l’enfer à cause de sa souffrance. Prenons pour exemple, l’adverbe du temps “tout a coup”(v.13) montre une rupture ou la crise est désormais. De plus, l’assonance en (an) (v.18-19) intermittent un gémissant ce qui met en évidence les hallucinations et la souffrance du poete.De même le vocabulaire du cri accentue
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