SYNTHESE NOUVELLES TECHNOLOGIES BTS NDRC

Melik AYHAN

BTS NDRC1

03/01/2023

SYNTHESE NOUVELLES TECHNOLOGIES

Les nouvelles technologies évoluent très rapidement. Internet, smartphones, réseaux sociaux, des choses auxquelles nous ne pouvons échapper et surtout dont nous ne pouvons nous passer. Elles nous facilitent la vie au quotidien facilitant ainsi la communication et l’information en temps réel dans le monde. Même a des milliers de kilomètres, les personnes ont ainsi l’opportunité de se voir, se parler.

Le corpus que nous allons étudier est composé de quatre documents. Le premier document est un extrait de l’œuvre de Sherry TURKLE, «Seuls ensemble. De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines », parue en 2015. Le second est un issu de l’œuvre « Les liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? » d’Antonio Casilli en 2010. Le troisième document retranscrit les paroles d’une chanson de Stromae, « Carmen » qui date de 2013. Quant au dernier document, il s’agit d’une des illustrations réalisées par Pawel Kuczynski en 2016, dont le titre de l’œuvre est « 50 illustrations satiriques sur les Réseaux sociaux ».

Alors, ami ou ennemi ces nouvelles technologies ? Nous verrons pour cela, à travers ces différents documents, comment ces nouvelles technologies sont perçues, et ce qu’elles peuvent apporter (ou ôter) aux gens qui en deviennent « accro ». Nous étudierons donc ces œuvres dans l’ordre chronologique de parution.

Notre premier document sera donc celui d’Antonio Casilli, sociologue d’après qui, grâce aux liaisons numériques, nous développons de nouvelles stratégies de communication, datant de 2010.

Dans cet extrait, l’auteur tente de nous faire comprendre que les technologies ne substituent pas la technologie, mais en sont une continuité tout simplement. Pour cela, il retrace brièvement l’apparition des ordinateurs, dont l’arrivée nécessitait une interaction mais aussi une supervision de la part de l’homme (« les premiers… fonctionner » l.7 à 10). Son atout premier n’était donc pas l’isolement social, bien au contraire. Avec l’avancée de cette technologie, et les outils que le temps à permis de mettre en place, l’homme a peu à peu disparu physiquement de cet environnement. L’outil qu’est l’ordinateur est passé du statut « groupement » au statut « personnel ». (« équipe » l.10 puis « personnels » l.14). Mais cela ne signifie pas l’isolement social dont beaucoup font part. Cela s’aligne dans la continuité justement de la sociabilisation, permettant une continuité du rapprochement physique des individus (« c’est pour entretenir des liens…jour l.27 à 29). Or, au-delà du statut personnel, elle devient un outil indispensable du point de vue professionnel pour entretenir un contact immédiat avec ses collaborateur. En bref, pour Antonio Castilli, la technologie alliée à internet est en nous et fait que nous ne pouvons plus nous en passer à notre époque.

Notre second document sera donc la célèbre chanson de Stomae, auteur, compositeur et interprète Belge né en 1985, de son vrai nom Paul Vanhaer, « Carmen ».

Stromae, dans cette chanson et donc avec ces paroles, semble critiquer tous les accrocs aux réseaux sociaux alors que lui-même utilise ces mêmes réseaux. En effet la phrase « garde à moi si je m’aime » (l.14), « mais j’en connais déjà les dangers moi » (l.25) prouvent qu’il en parle en connaissance de cause.

La phrase « prend garde à toi » revient comme un refrain (cinq fois), avertissant ainsi les utilisateurs.

Twitter est un réseau qui nous tue à petit feu, lentement, vicieusement, elle nous consume (« consomme » l.18 et 19). Elle nous porte aussi bien tout en haut mais peut aussi tout à fait nous faire redescendre tout en bas et cela très rapidement « d’abord », « ensuite », « finit » (1ère strophe), en un claquement de doigt.

Twitter est apparenté à un commerce « l’offre et la demande » l.23. La 7ème strophe retranscrit ce milieu en parlant de « consommation, « choix ».

Pour Stromae, les conséquences de l’utilisation de ce type de réseau peut avoir des conséquences désastreuses sur la vie, pouvant même jusqu’à entrainer l’irréparable (« m’venger » l.28)

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