L’existentialisme appliqué à la condition feminine

                                        Ethique

Applications de l’existentialisme (Sartre) :

• L’existentialisme appliqué à la condition feminine
• L’existentialisme appliqué au leadership
• L’existentialisme appliqué à l’humain dans l’entreprise

L’existentialisme appliqué à la condition feminine

Même avec la meilleure intention, lorsqu’on entend les mots : chef,manger, leader,… la première image qui nous vient en tête est souvent une image masculine. Les forts stéréotypes sexistes de notre culture vont au-delà de l'image et s'étendent aux performances, nous amenant à croire que les hommes sont plus compétents que les femmes. Les managers - hommes et femmes - continuent de favoriser les hommes par rapport aux femmes également qualifiées dans les décisions de recrutement, de rémunération, d'évaluation des performances et de promotion. Cela limite les opportunités pour les femmes et prive les organisations de talents précieux.

Cela peut aussi limiter les jeunes filles dans leurs choix d’études, elles seront moins enclines à faire des études « considérées » comme majoritairement réservées aux garçons à savoir des études d’ingénieur, de sciences mathématiques, physique,… Et ce sont ces études qui permettent d’avoir une meilleure rémunération sur le marché de l’emploi. On voit donc que l’écart salariale et par conséquent sociale peut se creuser qu’à cause de ce problème de biais.

L’existentialisme de Sartre peut apporter une solution à ce problème car « On ne naît pas femme, on le devient », la femme doit gagner sa place dans la société .

Sartre proclame que nous nous définissons à travers nos actions. L'existentialisme ne méconnaît pas les contraintes qui limitent tous les humains, mais il affirme que la liberté se conquiert à travers tous les déterminismes. Il n’y aurait donc pas une condition prédisposée pour les femmes, des études ou des métiers qui leur seraient inaccessibles. Les femmes peuvent selon l’existentialisme se construire selon leur propre image, leur propres désirs, leurs propres ambitions, elles sont condamnées à être libres.

L’existentialisme appliqué au leadership

Quand on parle aux dirigeants d’aujourd’hui, ce qu’ils évoquent en premier est le poids écrasant de la responsabilité : une responsabilité consciente, mais subie. Face aux attentes parfois trop lourdes qui pèsent sur leurs épaules. Face aux injonctions contradictoires qui s’imposent à eux. Face à leur puissance toute relative.  Face à des ruptures technologiques qui s’accélèrent et rebattent les cartes.Face aux écosystèmes qui souffrent et au climat qui vrille.

Une solution serait de développer un leadership basé sur la philosophie de l’existentialisme de Sartre :

Peu importe les contraintes qui peuvent s’exercer sur le leader, il doit avant tout suivre ses propres convictions car c’est cela prendre la mesure de sa liberté : savoir qu’à tout instant, qu’on le veuille ou non, on choisit et, ce faisant, on entraîne avec nous l’humanité toute entière. Ou, pour le dire comme Sartre, « le lâche se fait lâche, (…) le héros se fait héros ; il y a toujours une possibilité pour le lâche de ne plus être lâche, et pour le héros de cesser d’être héros » (« L’existentialisme est un humanisme », 1946).

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