Le jour de dépassement
Dissertation : Le jour de dépassement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adil Oumahmoud • 16 Novembre 2017 • Dissertation • 556 Mots (3 Pages) • 610 Vues
Jour du dépassement : Le jour à partir duquel le monde vit à crédit |
Synthèse :
Le jour de dépassement correspond à la date de l’année ou l’humanité est supposée avoir consomme l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an, chaque année ce jour survient toujours plus tôt et interpelle. En 2017 c’est le mercredi 2 aout que l’humanité a consomme, en sept mois à peine, toutes les ressources naturelles que la Terre est en mesure de produire en une année, cela signifie qu’en 7 mois nous avons émis plus de carbone que ce que les océans et les forets ne pouvaient absorber en un an, nous avons pèche plus de poissons, coupe plus d’arbres, fait plus de récoltes que ce que la Terre pouvait produire sur cette même période. D’après les calculs du Global Footprint Network un institut de recherches international établi à Oakland (Californie) c’est l’équivalent de 1,6 planète qui serait nécessaire pour assouvir les besoins des êtres humains.
Ce phénomène met en lumière nos modes de consommation, de production et les inégalités entre l’empreinte écologique des pays développés et celles des pays pauvres.
Nous pouvons également mesurer la consommation des pays par rapport aux principes déficit et réserve en termes de biocapacité, c’est la consommation des habitants d’un pays par rapport aux ressources dont ils disposent. Selon cette mesure, Canada est en réserve de biocapacité alors que le Luxembourg est en déficit de biocapacité comme l’étaient 116 pays en 2012.
L’intensité énergétique écologique C’est la quantité d’énergie dont on a besoin pour produire 1pt de PIB. C’est une des 4 composantes de l’équation de KAYA. (TEP/PIB)
L’équation de KAYA est une équation servant à mesurer d’où vient les émissions de CO2 de l’activité humaine. Elle fait le lien entre le PIB et l’empreinte écologique où elle prend en compte la population mondiale. Celle-ci prend la forme : CO2 = POP*PIB/POP*TEP/PIB*CO2/TEP
Elle nous montre alors qu’il faut réduire au moins l’un des termes de l’équation pour diminuer l’émission de CO2.
Pour diminuer l’émission de CO2 il existe 5 solutions, la première étant le laisser faire avec notamment la courbe de KUZNETS mais cette courbe occasionne des limites. La pollution qui a précédé la production entrave le capital naturel qui ne pourra pas être renouvelé. De plus, nous ne pouvons pas nous assurer que la croissance va aller dans le sens de l’innovation environnementale contrairement à la Norvège où l’argent du pétrole va sur un compte ayant pour but de financer des innovations alternatives au pétrole. Il existe également les normes et les règlements (solution des bâtiments neufs, obligations de rénover, principe Bonus, Malus) puis la taxation (selon PIGOU le marché dysfonctionne car le coût du marché est différent du coût social ce qui montrerait l’importance de la taxation) et finalement la négociation (selon COASE il faut laisser les agents trouver des accords entre eux) qui peut être cadrée (droit de polluer, permis de polluer, carte Carbone) ou non.
La citation de BOULDING montre que la planète ne pourra pas toujours subvenir à nos besoins à cause de l’exploitation actuelle des ressources naturelles. La décroissance est alors évoquée comme réponse à ce problème car nous avons vu qu’il y avait une corrélation entre croissance et émission de CO2. Cette vision altermondialiste sur la décroissance s’oppose à la vision des économistes cherchant la croissance à tout prix.
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