Les jours d’avant
Mémoires Gratuits : Les jours d’avant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kevin0 • 21 Mai 2012 • 475 Mots (2 Pages) • 822 Vues
Les jours d’avant
Le 3octobre1918 : l'empereur Guillaume II nomme un nouveau chancelier : Max de Bade. Mais cela ne suffit pas à contrôler le pays, dont de nombreux marins et soldats refusent d'aller au combat, en particulier à Kiel.
Le 5 novembre 1918 : à 6 heures du matin, Maurice Hacot, habitant d'Auchel et caporal affecté au centre radio-télégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique. Il s'agit de la demande d'armistice de l'État-Major allemand. Il transmet le message au colonel Ferrié.
Le 7 novembre 1918 : Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand, passe la ligne de front, en compagnie d’un autre civil et de quelques militaires et arrive à la villa Pasques de La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice. C'est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort), qui, ce jour là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu.Cinq voitures traversent sous escorte la zone dévastée du Nord de la France pour se rendre au lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne abritant deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et un train aménagé pour la délégation allemande. Durant les trois jours, les Allemands n'ont que peu d'occasions de véritablement négocier. Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans un texte qui leur est soumis. Ce texte avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.
Le 9 novembre : le Prince de Bade conseille au Kaiser l'abdication. Celui-ci part en exil aux Pays-Bas. Cet évènement est un élément de pression important vis-à-vis des délégués allemands réunis dans le wagon de Compiègne. Le lendemain, le nouveau chef du Gouvernement allemand, Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.
Le 11 novembre : entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l'armistice est signé, avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera régulièrement renouvelée. À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919.
Tableau représentant la signature de l’Armistice de 1918 dans la wagon du Marechal Foch derrière la table, de droite a gauche, le général Weygand le maréchal foch et les amiraux britaniques Rosslyn wemyss et G hope devant le ministre d’état allemand Mathias Erzberger, le général major detlof von winterfeld(avec le casque) de l’Armée imperiale le Comte alfred vonOberndorff des affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la marine emperiale
...