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La beauté

Dissertation : La beauté. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2019  •  Dissertation  •  916 Mots (4 Pages)  •  1 640 Vues

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Depuis toujours, la beauté influence la société.
Nous pouvons voir que ce thème / sujet est traité dans deus articles. Le premier texte date de juillet 2008 et provient du magazine Sciences Humaines. Il a été écrit par Jean-François Dortier et s’intitule « La tyrannie de la beauté ». Il explique qu’il vaut mieux être beau pour réussir dans tous les domaines. Ensuite, nous avons le deuxième texte qui s’intitule « Elles disent non aux diktats de la beauté », qui a été rédigé par Stéphanie Plasse en 2017 et qui défend l’acceptation de soi.
On peut donc se demander quel est l’impact de la beauté dans la société ? Afin de répondre à cette question nous traiterons dans une première partie l’image de la beauté en explicitant les stéréotypes de la beauté et l’impact de la beauté au quotidien. Dans une deuxième partie nous verrons l’évolution de la beauté, en particulier l’acceptation et le changement des normes de beauté, et l’idéal et la science.

D’après l’anecdote de Sartre, on peut voir que la beauté est injuste car beaucoup de critères influent la prise de décisions, et bien souvent, la laideur est associée au mal, tout le contraire de ce qui est beau, bon et bien.

        Tout d’abord, aux origines de l’humanité, le concept de l’apparence existait déjà avec les habits de fourrure que portaient les familles, le plus grand guerrier était reconnu par son manteau de fourrure plus imposant (plus gros) et ses trophées. Au fur et à mesure, la beauté a évolué selon les siècles, les périodes, les époques, les cultures et les sociétés. L’exemple des Vénus, avec leurs seins, leur ventre et leurs fesses opulentes, qui incarnaient une « sorte de culte de la fertilité ». On peut notamment prendre l’exemple des pieds des chinoises, atrophiés par des bandages car dans leurs cultures, cela révèle leurs charmes au regard des hommes. Aujourd’hui, la beauté est codifiée par la société, l’idéal des stéréotypes se base sur la minceur et la jeunesse. On peut donc dire d’un autre point de vue, que c’est la laideur qui décide de la beauté.

        La beauté à plusieurs impacts sur le quotidien. Dès tout petit, à l’école, la sélection du beau créer des groupes d’enfants (les beaux, les gros, les laids, etc.). Pour appuyer cette idée, les enseignants préfèrent les élèves beaux. Une étude prouvait que si on leur donnait des copies à corriger avec des photos d’élèves sur chaque copie, inconsciemment, les bonnes notes seraient en faveur des élèves beaux, ayant un joli physique. La même chose se passe dans les entreprises (préférence aux beaux dans le recrutement, la sélection), dans la justice. Cela résulte à dire qu’une belle gueule a plus de chance de réussir dans la vie. Dans les relations amoureuses, une femme accordera donc plus d’importance à la laideur (laideur parfois compensée par le statut social). Dans les domaines, l’école, le travail, en amour, en amitié et dans les relations humaines en général, il vaut mieux être beau. Les femmes, au travail sont victime de sexisme ordinaire par rapport à leur physique.

        L’évolution des normes de la beauté montre qu’aujourd’hui, il faut s’accepter telle que l’on est. Un mouvement, l’hashtag Bopo (contraction de Body Positivism) dénonce qu’être bien dans son corps, ce n’est pas être mince (62% des françaises l’ont démontré). Ce mouvement permet aux femmes d’être reconnues pour ce qu’elles font et non pour ce à quoi elles ressemblent. Elles s’affirment en combattant contre les diktats de la beauté. Cela permet de redonner de la visibilité à tous ceux qui sont exclus des normes de beauté actuelle, comme les personnes en situation de handicap, âgées, trans, intersexes, mais aussi poilues ou couvertes de cicatrices, etc. C’est une manière de valoriser l’image de soi, sans tabous ni stéréotypes. De plus, ce genre de mouvement permet la démocratisation de la beauté des ronds mais selon les normes, ils ne sont pas assez mince. La fabrication de stéréotypes est une force de la consommation, l’exemple des marques de luxe qui sont promus par des mannequins. C’est tellement rare de voir des pubs avec des personnes âgées (n’entrent pas dans les normes), on les voit seulement dans les pubs pour les voitures, les retraites, les médicaments, etc.

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