Faut-il laisser le terrorisme bouleverser notre vie quotidienne ?

Le terrorisme est un terme utilisé pour la première fois après la Révolution Française. Aujourd’hui, il s’agit d’une stratégie de lutte, de "guerre en temps de paix", que choisit le plus faible pour combattre un adversaire plus fort militairement. La menace terroriste a installé au cœur des individus comme des états, de profondes inquiétudes. Elle s’affiche aujourd'hui au premier rang des préoccupations mondiales.

Le terrorisme est difficilement définissable. Il existe actuellement plus d’une centaine de définitions du terrorisme, qui peuvent différer d’un Etat à l’autre. Il y a toutefois une caractéristique commune dans chaque définition, l’objectif principal du à savoir terrorisme n’est pas forcément de faire des morts mais plutôt d’impressionner des témoins.

Le terrorisme sous forme d’attentats n’ont pas commencé avec les attentats du 11 septembre 2001 à New-York et Washington, D.C. En réalité, ils ont marqué l’histoire depuis des siècles et n’ont pas toujours été commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, bien au contraire. Ils ont en effet été utilisé pour la première fois après la Révolution Française afin de terroriser tous les adversaires de la Révolution (jusqu’à ce qu’il y ait la paix). Ce qui distingue le terrorisme de 1793 des autres formes de répression pratiquées jadis, c’est sa composante idéologique. La Révolution ne coupe les têtes que par dépit de ne pouvoir les remplir et ne massacre qu’à défaut de pouvoir convaincre. Ou plutôt, elle massacre pour convaincre.

Alors que dans un Etat non terroriste, les terroristes ne font que contester les pouvoirs étatiques en place. Ils favorisent donc la violence pour défier la politique du gouvernement au pouvoir : le terrorisme est donc une guerre contre l’Etat. Le premier exemple en date sera l’assassinat du gouverneur de Saint-Pétersbourg par une populiste russe. Toutes les composantes du terrorisme moderne y sont représentées : la bombe, le pistolet, le manifeste et une idéologie qui justifie l’assassinat des puissants afin de provoquer l’effondrement du système.Par la suite, se développera un autre phénomène, à savoir des attentats frappant au hasard des citoyens innocnents, comme si quiconque qui ne luttait pas contre le système de l’Etat était complice du Système. Le terrorisme n’est donc pas un fait nouveau, et les attentats encore moins.

Ce que l’on peut considérer comme inédit, en revanche, c’est la médiatisation de ces actes. En rappelant sans cesse les évènements, le nombre de morts et de blessés, les médias ne font qu’aggrandir la souffrance et la peur. Ce qui aggrave la situation et rend ces attentats plus efficaces que jamais.

La plupart des victimes du terrorisme ont été frappées au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Alors que moins d’un pourcent du nombre total de morts du terrorisme en 2018 concernent l’Europe et les Etats-Unis. Or c’est plus de deux tiers de la couverture médiatique qui leur a été consacrée. Il y a donc une volonté à provoquer des réactions de peur dans la population, entretenant ainsi le succès du terrorisme. La meilleure solution pour résoudre ce problème serait de diminuer les articles à propos des ravages terroristes et de plutôt focaliser la médiatisation sur la culture et la

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