Est-il toujours nécessaire d'utiliser la violence afin de faire passer une idée?

L'accès à l'information, à du contenu culturel (tel que des films, de la musique mais aussi des livres) s'est largement répandu, grâce à l'avènement de nouvelles technologies émergentes depuis la moitié du XXème , telles que la télévision, l'Internet, ainsi que la numérisation des antennes radiophoniques. C'est ainsi que nous constatons la présence - et l'amplification - de violence dans ces nouveaux moyens de se cultiver ou de se divertir, qui semble s'être entièrement démocratisée. Cette violence peut être définie comme étant l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance. Cependant, nous nous demandons s'il est toujours nécessaire d'utiliser la violence afin de faire passer une idée? Pour répondre le plus clairement que possible à cette question, nous tâcherons tout d'abord de justifier l'emploi de la violence et, nous démontrerons que l'utilisation de la violence n'est pas forcément justifiée, et nous synthétiserons.

Certes, nous constatons que la violence peut être utile pour aider à faire passer une idée. Nous pouvons remarquer que la violence peut être utilisée en tant qu'adjuvant à la réflexion. En effet, les images de caractère violent appuient sur les paroles, pour nous permettre de nous créer une représentation visuelle marquante des mots énoncés, et ainsi de nous marquer, nous faire réaliser une chose. Nous attribuerons pour exemple à ce procédé les nombreuses campagnes publicitaires menées par l'organisation UNICEF ( Fonds des Nations Unies pour l'enfance) visant à faire réagir le spectateur sur la famine des enfants africains en leur délivrant des images "choc", telles que des enfants pleurants, plus que maigres, ... et donc pour, les toucher au plus profond de leur conscience et donc pour les solliciter à commettre une action humanitaire, un don. Nous réalisons également que le procédé de violence est également utilisé en art. C'est ainsi que nous le retrouvons dans des pièces de théâtre, sous la forme de catharsis. Suivant l'époque, le public, le contexte historique, géographique et social où l'on se situe, la violence est exprimée plus ou moins explicitement, dans le but de purger les passions, c'est-à-dire notre propre perversité native, notre violence. Nous pouvons illustrer ceci avec l'exemple de la pièce de théâtre, Huis Clos de Jean-Paul Sartre, paru en 1947. L'auteur nous offre ici une illustration flagrante de sa doctrine, l'existentialisme sartrien, et nous plonge au coeur d'une intrigue attachante, mais également dérangeante, intimidante. Nous y retrouvons trois personnages venant d'arriver en Enfer, et étant contraints de passer l'éternité les uns avec les autres. Psychologiquement déroutante, la pièce nous confronte à une violence morale, en faisant réfléchir le lecteur (ou spectateur) sur les conséquences de ses actes, ainsi que sur l'existence d'une autre "vie" après la mort. En nous confrontant à cette violence, l'auteur nous permet de réfléchir à des idées auxquelles il veut nous faire réfléchir, et ainsi à nous permettre d'avoir notre avis sur le sujet.

Mais nous notons également - à travers toute la sphère d'information

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