Dissertation Bel Ami, Maupassant
Commentaire de texte : Dissertation Bel Ami, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ToineR • 21 Mai 2019 • Commentaire de texte • 1 695 Mots (7 Pages) • 2 376 Vues
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Jean-Marie Sapet
Le pessimisme n’est pas un mot qu’on associe souvent avec le succès. Par contre, dans le livre « Bel-Ami » écrit par Guy de Maupassant en 1885, le succès du personnage principale, Georges Duroy, est dominé par une forte essence de pessimisme. Pour Georges Duroy, son succès est défini par sa classe sociale et son argent, pour atteindre son but il va grimper les échelons de son société. De dehors Georges Duroy a l’air d’un optimiste, mais enfaite tout ses succès sont masqués par son pessimisme, à ce propos Jean-Marie Sapet dit « Le pessimisme de Maupassant ne saurait être masqué ni par les succès, ni par l’arrogance de son héros Georges Duroy. [...] Malgré le “soleil éclatant” qui baigne la dernière scène du roman, le regard du romancier est d’une grande noirceur. ». Par cela, il veut dire que l’optimisme de Georges Duroy défini par sa réussite et son insolence est éclipser par son pessimisme et malgré l’euphorie de la dernière scène, où Georges Duroy se marie avec Suzanne Walter, ce livre est écrit avec une grande négativité et pessimisme. Mais alors en quoi peut-on voir que le pessimisme de Guy de Maupassant est présent dans les traits de personnalité de Georges Duroy? À travers de quels autre personnages amène-t-il ce pessimisme et en quoi le montrent-t-ils? Et finalement, en quoi peut-on voir les visions pessimistes de Maupassant dans le livre sur son époque et comment sont-elles représentée?
Il y a une très forte ressemblance entre le personnage principale du livre, Georges Duroy ou “Bel-Ami” et l’auteur, Guy de Maupassant. Les traits de personnalité de Georges Duroy sont similaires à celles de l’auteur et durant tout le livre il y a une présence de Maupassant dans le personnage principale. Guy de Maupassant était aussi, comme Duroy, journaliste dans sa jeunesse, de plus Guy de Maupassant utilisait les femmes pour gravir les échelons, exactement comme Georges Duroy les utilise pour devenir une personne qui a beaucoup de succès. Les femmes sont pour les deux, un outil qu’ils vont utiliser d’une façon calculée et précis, et cela peut être très facilement remarqué à travers Georges Duroy dans le long du livre. Les deux sont aussi en quelques sortes nourrit par une ambition et un but, mais aussi envahi par un pessimisme sans fin. On peut remarquer un moment on particulier dans le livre où Maupassant devient presque Georges Duroy. Ceci se trouve le soir avant son duel avec un journaliste qui lui ait critiqué publiquement. « Un froid glacial lui mordit la chair de la tête aux pieds, et il se recula, haletant. La pensée lui vint de faire du feu. Il l'attira lentement sans se retourner. Ses Mains tremblaient un peu d’un frémissement nerveux quand elles touchaient les objets. Sa tête s’égarait ; ses pensées tournoyantes, hachées, devenaient fuyantes, douloureuses ; une ivresse envahissait son esprit comme s’il eût bu. » Ici on peut très facilement voir que Guy de Maupassant porte beaucoup d’influence sur le personnage principale à travers ses réactions. Premièrement, « Un froid glacial lui mordit la chair de la tête aux pieds » nous montre que Maupassant a rentré dans son corps sous forme de fantôme ou esprit. Après on peut voir que Georges Duroy devient presque fou, et ce passage fait peut-être référence à la folie qui s’approche de Maupassant à cause du Syphilis, mais aussi son extrême peur de mourir. On peut voir dans ce passage que Georges Duroy n’est rien de spéciale, et juste un manipulateur. Au début, Guy de Maupassant nous montre que le personnage principale sera loin d’un héros classique au long du livre, et en quelques sortes ce passage confirme qu’il n’est rien de spéciale et que comme beaucoups d’autres personnages dans le livre, il a peur de mourir.
Guy de Maupassant montre son pessimisme à travers plusieurs personnages dans ce livre. Maupassant relève souve le thème de la mort à travers certaines personnages. Cela est surement dû au fait qu’il a contracté la syphilis dans ses vingt ans. Cette maladie peut causer des maux physiques et psychologiques et est mortel. Dans son livre on retrouve souvent le peur de mourir et aussi le pessimisme face à la vie. Le premier personnage qui peut illustrer ce pessimisme venant de Guy de Maupassant est Norbert de Varenne, une personne qui juge les autres et un poète qui écrit pour le même journal que Georges Duroy, La vie française. Norbert est un vieux pessimiste qui attend la mort. Son vue est axé sur la fin de la vie est en particulier la mort, et que tout ce qu’on fait dans notre vie amène à la fin et la mort. On peut voir ce pessimisme lorsque Norbert de Varenne dit « La vie est une côte. Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux ; mais, lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente, et la fin qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. À votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien... que la mort. » Dans cet extrait il explique que les ambitions de la vie prennent du temps à accomplir comparé à la mort qui arrive plus vite. Guy de Maupassant semble faire un lien avec lui-même à travers cet extrait et sa vie personnel quand il dit « À votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien... que la mort. » Ici, on pourrait croire qu’il fait référence à sa propre jeunesse et sa vie maintenant, il fait référence à sa jeunesse pré-syphilis et post-syphilis, avant il était joyeux et espérait tellement de choses, mais maintenant qu’il a contracté cette maladie terminale il sait qu'il ne vit seulement pour mourir. Dans ce passage il utilise Norbert de Varenne pour que lui-même il puisse rentrer dans le livre et dire son avis pessimiste sur le monde.
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