C’est par l’autoroute que nos enfants, lors de nos transhumances, font la découverte sensible de la France
Dissertation : C’est par l’autoroute que nos enfants, lors de nos transhumances, font la découverte sensible de la France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laulai • 9 Novembre 2021 • Dissertation • 1 037 Mots (5 Pages) • 725 Vues
Sujet « C’est par l’autoroute que nos enfants, lors de nos transhumances, font la découverte sensible de la France »
Partagez-vous cet enthousiasme pour les autoroutes ?
1. Relevez dans les documents de la synthèse les arguments en faveur des autoroutes.
2. Relevez les arguments en leur défaveur.
3. Trouvez vos propres arguments favorables ou défavorables.
Document 1 : « L’autoroute passe au vert », Extrait de Télérama, numéro 2689, 25 juillet 2005.
Document 2 : Le Bugey, au cœur du triangle Lyon-Grenoble-Genève.
Document 3 : Julien Pillault, « L’autoroute et le paysage », préfiguartions.com, numéro 2, aout 2001.
Document 1
Mais pour l’automobiliste pressé, aimanté par le fumet des vacances, l’autoroute est-elle autre chose qu’un « long fleuve gris qui fuit vers l’infinie »(selon la définition de l’écrivain argentin Julio Cortazar) , uniforme ruban de bitume sur lequel il se hâte de relier un point à l’autre , sans demander son reste ?
Tous les 30 Km, un panneau marron l’informe qu’il aborde une curiosité patrimoniale qu’il lui est rarement permis de deviner.
Ainsi vagabonde son esprit qui accorde une attention distraite aux bas-côtés, le pied droit raidi sur l’accélérateur, les yeux sur le compteur, tiraillé entre le bourdonnement de l’autoradio, le ronronnement des conversations conjugales, les chamailleries des gamins à l’arrière, conscient d’emprunter un couloir de pollution qu’il contribue à encrasser.
Télérama numéro 2689, 25 juillet 2005.
Document 2 : Le Bugey, au cœur du triangle Lyon-Grenoble-Genève.
Document 3
L’autoroute n’est pas forcément laide et vouloir l’étudier sous un angle esthétique nous amène à réfléchir comment l’autoroute s’insère dans le paysage. Ce qui semble le plus intéressant d’analyser, ce sont les conditions objectives de la beauté des autoroutes car il est incontestable que certaines réalisations peuvent être belles.
La première condition pour une réussite esthétique est le rapport d’échelle. Cette notion est primordiale dans le métier de paysagiste. J’entends par là que la taille et l’importance de l’objet crée doit être en rapport avec le site. Car une autoroute ne pouvant être cachée, c’est inévitablement un élément structurant très fort.
Une insertion harmonieuse dans le paysage n’est pas une dissimulation derrière les talus plantés ou par de simples alignements d’arbres ; c’est une véritable composition qui doit dialoguer avec les éléments naturels. Toutefois, cette rectitude de l’autoroute qui fait parfois merveille peut également introduire une rigidité dans un environnement végétal qui n’accepte pas la ligne droite.
Julien Pillault, « L’autoroute et le paysage », préfiguartions.com, numéro 2, aout 2001.
1.Document 2 :
- L’autoroute permet de créer de nouveaux paysages ;
- C’est le moyen d’accéder à des vues panoramiques superbes ;
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