Bossuet : le Sermon sur le jugement Dernier
Commentaire de texte : Bossuet : le Sermon sur le jugement Dernier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shsh682 • 9 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 1 720 Mots (7 Pages) • 418 Vues
Commentaire Littéraire
Shehrazade Gacem 1ere3
Jaques-Bénigne Bossuet est né le 27 septembre 1627 à Dijon et est décédé le 12 avril 1704 à Paris. Il était un homme d‘église, évêque, prédicateur et écrivain français. Les œuvres de Bossuet sont du courant littéraire de l‘humanisme. Il basait sa vie et sa carrière au but d‘etre utile aux autres. On retrouve ce but exprimé dans plusieurs de ses œuvres. L‘œuvre dont nous allons parler s‘appelle le Sermon sur le jugement Dernier et a été prêché devant le roi en 1669. Le texte est rédigé en prose.
La problématique dans ce texte est dans ce sermon Bossuet met en garde les croyants contre les conséquences que leur tendance naturelle à l’hypocrisie entrainerait dans leur rapport avec dieu. Alors qu en société l’homme peut toujours cacher les motivations de ses actions, il est impossible d’échapper au regard de dieu. Par conséquent l’homme qui dit croire en dieu finit par agir comme si dieu n’existait pas.
En premier temps nous verrons comment Bossuet fait le procès du comportement humain vis avis de la société, par l‘explication d‘une hypocrisie présente chez eux, du fait que la possibilité de cacher ses réelles intentions l’excuse de cet tendance humaine.
Dans la deuxième partie nous abordons que d apres Bossuet la duplicité du comportement amène vers la mécréance de dieu par l‘adresse directe de Bossuet envers ses auditeurs, la faible considération de dieu par les hypocrites et finalement leur mécréance et leur pêcher.
Bossuet fait le procès du comportement humain de chacun vis à vis d’autrui en société, il critique la tendance naturelle de l’homme à cacher le véritable sens de leurs actions aux yeux des autres.
Pour expliquer en quoi consiste l’hypocrisie l‘auteur part d’un constat l etre humain se conduit en manière hypocrite dans la vie sociale. Bossuet démasque la duplicité inhérente au comportement humain en société. Il nous montre que les actions humaines présentent souvent une apparence trompeuse imprimé par celui qui les réalise car on laisse rarement percevoir a l’autre le véritable ses de nos actions ou bien on leur cache tout simplement tous nos agissements destinés à leur causer du tords. L‘auteur déploie ici tout son art de l’invective afin de dévoiler la véritable nature humaine dans notre comportement avec l‘autre. Dans une longue accumulation rythmée par la répétition du mot „quand“ (l11-16) il dépeint certaines conduites ou l’on reconnait le manque de sincérité de l‘etre humain: que ce soit dans l’hypocrisie avec laquelle on flatte devant ses yeux celui que l’on critique en public (l11-12) „quand vous déchirez en secret celui que vous caressez en public“ , ou bien lors que l‘on trahis le secret qu‘un ami nous a confié en abusant de sa naïveté (l14) „quand vous violez le sacrée dépôt du secret qu‘un ami trop simple a versé tout entier dans votre cœur“. Tout cette galerie de comportement humain est mise impitoyablement en dérision.
Or qu est ce que cela révèle de la nature humaine ? Pour Bossuet il n‘y a aucun doute, il s‘agit de faire semblant face aux autres et de leur occulter nos agissements. Il exprime que ces actes sont possibles certainement à cause du fait que les autres ne voient que le revêtement de cette comédie, et non les véritables actions et intentions, cachés par chacun de nous aux yeux des autres. Bossuet exprime cette idée dans la ligne 16 et 17 au moyen d‘une répétition mettant en évidence le désir de paraitre et la méfiance vis à vis du regard de l’autre „combien de précautions pour ne point paraitre, combien regardez-vous à droite et à gauche ! “. Par cette figure Bossuet amplifie la critique citée ci-dessus. Il reste à montrer ce qui rend possible cette occultation. Pour l‘auteur du Sermon pour le Jugement dernier c‘est justement le fait que nos actions peuvent échapper au regard des autres que nous nous permettons de les exécuter sans aucune honte en pensant que ce qui n’est pas vu n‘existe pas, ce que Bossuet illustre avec une citation du psaume LXIII,4 „narrverunt ut absconderent laqueos, dixerunt: quis videbit eos?“.
Bien que le discours de Bossuet condamne de manière très incisive ce type de comportement il faut remarquer que Bossuet ne les considère pas finalement comme un caractère vicieux d‘une partie des êtres humains mais plutôt comme une tendance inhérente à la nature de l etre humain comme le montre son affirmation dans la ligne 5 „qui de nous n‘est pas de ce nombre“. Il utilise le pronom sujet nous donne à observer qu’il s‘inclut lui meme et tout homme qui plus est le pronom nous est maintenu tout au long du discours sauf dans les moments où il utilise un vous aussi général pour invectiver mais en montrant qu il s’agit d’un discours adressé à la condition humaine en général.
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