Alcools, Apollinaire

DISSERTATION ALCOOLS - GUILLAUME APOLLINAIRE

INTRODUCTION :

Au début du XXème siècle, le symbolisme prône sur la littérature française.

Ce courant littéraire, qui a fait son apparition à la fin du XIXème siècle, met en avant

le rêve, l’inconscient, l’imaginaire, la spiritualité, la mythologie dans le domaine

artistique. En revanche certains auteurs tel que Baudelaire, Apollinaire ou encore

Ponge ne se prêtent pas à cette tournure littéraire. Ces derniers privilégient la

modernité et exposent aux yeux des lecteurs « la nouveauté ». Guillaume

Apollinaire, par exemple, est le précurseur du surréalisme, il rompt ainsi certains

liens avec le poème lyrique traditionnel. Comment Apollinaire renouvelle-t-il le

lyrisme traditionnel ? Le lyrisme est l’expression d’une émotion personnelle

intense. De quelle manière peut-on dire qu’Apollinaire est novateur du poème

moderne ? Nous verrons dans une première partie comment Apollinaire glorifie le

monde moderne, puis dans une seconde partie, nous verrons comment il garde

certains points de la poésie traditionnelle et enfin nous verrons comment l’auteur

se rebelle contre l’héritage des poètes précédents.

PLAN DÉTAILLÉ :

I. Apollinaire glorifie le monde moderne

1. Une façon d’écrire mettant en avant la nouveauté

A. Une disposition qui change en rendant le texte plus fluide :

* Il alterne les poèmes en vers libres et les poèmes en vers réguliers.

* Il alterne poèmes courts et poèmes longs.

* Apollinaire supprime la ponctuation, ce qui permet de lire les vers de

plusieurs manières.

* Il utilise souvent des vers libres qui donnent une variété rythmique et

il fait du vers la véritable ponctuation du poème.

* Il s’appuie sur les assonances et les allitérations qui remplacent

parfois les rimes, en créant de nouvelles associations de mots par des

rapprochements phoniques.

* Il utilise le « je », qui n’est pas très courant et répandu pour l’époque.

B. Il met en avant le négatif du monde ancien :

* Il commence le poème « zone » avec la phrase « à la fin tu es las de

ce monde ancien ». Le « tu » désignant « tout le monde », il fait une

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