Synthèse sur le "Vintage"

LES SENTIMENTS LIÉS AU VINTAGE

Les sentiments liés au vintage sont ressemblent souvent à une passion, une frénésie, comme on peut le voir dans le document 3, où Alain, veut absolument faire l’acquisition d’une bergère Louis XV qu’il convoitise. Pour sa mère c’est une raison de s’oublier, de s’abandonner à des occupations futiles, une chose néfaste et complètement dénué d’intérêt pour elle. Quand le vintage devient un loisir, un luxe, et que le besoin d'acheter ce fait plus pressant alors on ne parle plus d’un simple divertissement mais d’une obsession, nous avons comme exemple : quand Alain néglige l’accessoire et son utilité pour ce qui est « beau ». Il n’est plus l’homme calme, fort, pur, détaché, préoccupé par les choses graves et compliquées, il est devenu cet enfant gâté, exigeant et capricieux, gaspillant ses forces dans des futilités, il est comme bloqué dans le « vintage » et sa définition la plus pure, une folie douce qui pousse à l’éréthisme de l’objet ancien.  C’est une chose qu’on peut retrouver dans le document 1, où le vintage devient un accessoire de nostalgie, ce que l’on ressent avec des séries comme « Mad Men », cette nostalgie est devenue un prétexte à des films d’époque dont les auteurs sont nostalgiques d’une époque lointaine. Cette nostalgie est même présente dans la musique, et cette jeune fille que dont l’on apprend la vie dans le document 1 a pour exemple les deux derniers concerts qu’elle a vus, d’abord celui de « We Were Evergreen » trio français aux sonorités qui rappellent la beach pop des années 1960, et Tame Impala, un groupe australien dont le chanteur a piqué la voix de John Lennon, célèbre chanteur et fondateur des Beatles mort assassiné début des années 80. Tous ces sentiments, on créer un nœud d’incompréhension entre les baby-boomers et leurs enfants, car la définition de la jeunesse à changer. Quand on dit « jeunesse », l’ancienne génération entend « révolte », « nouveauté », « nihilisme », « liberté », autant de sentiments qui ne sont plus les mêmes pour notre nouvelle génération, la génération Y, qui elle voit la jeunesse par « inquiétude », certes, mais aussi « enracinement », « harmonie », « cohérence », « responsabilité » et, oui, « enthousiasme », « envie », « innovation », « création », tant de sentiments que nous ont légués nos parents au fils des années, volontairement ou involontairement. Le vintage est plus qu’une mode, il est une manière d’appréhender le monde, en termes esthétiques, économiques, éthiques, sociaux. Tandis que dans le document 2 les sentiments liés au vintage sont purement accessoire, une femme achète un vêtement vintage, car il y a une notion de trésor et d’unicité. L’achat et le port d’un vêtement vintage est définitive c’est tout un cérémonial. C’est une mode dissociable du temps, les femmes « tombent amoureuses » d’un vêtement et le vêtement devient une forme de patrimoine culturel. C’est une idée que l’on retrouve dans l’affiche du document 4, dans cette affiche les deux personnes sont assissent sur une vieille bicyclette d’époque, ils sourient, on ressent un grand sentiment de joie qui évoque une époque d’insouciance que l’on pouvait avoir pendant les Trente Glorieuse.

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