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Proust et la lecture

Dissertation : Proust et la lecture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  303 Vues

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Selon Proust , le lecteur ne lit pas le livre mais autre chose , l’ouvrage n’étant qu’un instrument d’optique permettant un introspection , une vision de soi plus précisé , à la loupe .

Mais l’ouvrage n’a pas qu’un valeur d’outils permanentant la vision de soi , le lecteur peut aussi lire le livre pour ce qu’il est réellement, une production unique, un outil certes mais qui découle de tout ce qu’est l’auteur . En prenant en compte cette logique , une rencontre entre l’auteur et le lecteur est possible , l’auteur laissant forcément une trace de lui dans chacun de ses livres .

Selon Proust , le lecteur ne lit pas un livre mais il se lit lui même la comparaison faite avec un instrument d’optique peut faire penser à celle du miroir , le livre agissant uniquement comme un réflecteur de ce qu’est réellement le lecteur .

En lisant « Les illusions perdues » de Balzac, le lecteur est plongé dans le monde de la presse du 19e siècle et se rends rapidement compte du théâtre de marionnette que sont les jeux de manipulations et les

arrangements des journaliste de l’époque . En plus de rendre compte d’une réalité pour l’époque , sans le vouloir l’auteur offre un moyen au lecteur de vivre à l’époque qu’il dépeins. On ne peut empêcher la catharsis dans l’art , le lecteur est instinctivement amener à s’imaginer ce qu’il ferait dans la situation énoncer par le scénario de l’histoire . Ici il s’imagine à la place d’un jeune aspirant journaliste découvrant les coulisses du métiers , le lecteur se demandes si il aurait fait les même choix , il se surprends à être en accords ou non avec les personnages , en définitive , il donne son avis sur la situation sans même le vouloir et ce à cause des émotions que lui font ressentir la lecture . C’est cet avis , cette opinion involontaire qui permet au lecteur d’en apprendre un peu plus sur ce qu’il est , sans l’expérience de la lecture il ne se serait pas poser les même questions , car il n’aurait pas imaginer un tel situation . En quelque sorte , le livre offre au lecteur une vie par procuration à laquelle il n’aurait jamais pensé cela l’amène non seulement à sortir du confort de ses réflexions et idées habituelle mais aussi à prendre conscience de pensé qu’il avait en lui mais qu’il ne pouvait pas développer , car le manque de support sur lequel appuyer ses idées manquait.

Mais en admettant le fait que l’ouvrage nous en apprend un peu plus sur qui nous sommes , peut on mettre de côté le simple fait de lire ? Peut-on oublier les valeurs intrinsèque de la lecture ? Il est un adage qui dit que le chemin est plus important que l’objectif , alors qu’apporte le cheminement de la lecture , le processus ?

L’ouvrage en tant que tel n’est pas qu’un outil introspectif offert au lecteur , il est aussi une arme , un porte voix de l’auteur. Pourrait-on nier le fait que l’auteur laisse une part de lui , une empreinte , un parti prit dans son livre ? Cela ne paraît pas envisageable dans la mesure ou la littérature étant un art , donc un moyen d’expression de la beauté , la vision et la représentation de la beauté étant propre à chacun. La beauté peut être celle de la manière de raconter une histoire , la beauté du style de l’auteur mais elle peut aussi être la beauté du message qu’il chercher à faire passer. Dans « les derniers jours d’un condamné » , Victor Hugo défends l’abolition de la peine de mort , il défend ses convictions sur le sujet , bien que le lecteur puisse y ajouter sa réflexion personnel , il forme sa pensé à partir de celle de l’auteur . Il est impossible au lecteur de laisser pour compte ce que dit l’auteur , il lit donc il se confronte à ses mots , la seule manière qu’il a de ne pas le faire est d’arrêter de lire , de détourner le regards . A l’instant ou le lecteur lit une page , il établit un lien entre ses yeux et la main qui a rédigé le texte tout cela relié par les mots . Le lecteur par l’acte de lecture réponds par sa pensé en émettant des doutes , en entrant en contradiction avec le propos ou en étant en accord. Quand Hugo dénonce la peine capitale , dans  son livre , le lecteur est obligé de lui répondre sans le vouloir .  Il lit le en plus de lire le livre , la pensé de l’auteur .

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