Lecture linéaire n°5 : Un amour de Swann, Marcel Proust (parcours : la comédie sociale)
Fiche : Lecture linéaire n°5 : Un amour de Swann, Marcel Proust (parcours : la comédie sociale). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmoctdh • 5 Octobre 2022 • Fiche • 796 Mots (4 Pages) • 910 Vues
Lecture linéaire n°5 : Un amour de Swann, Marcel Proust (parcours : la comédie sociale)
Introduction :
● amorce
● mouvement/date
● auteur
● œuvre
● situation
● lecture + problématique
● plan
Compréhension globale : Le narrateur décrit le salon parisien des Verdurins, le mobilier mais aussi la maîtresse des lieux (son comportement).
genre : roman
type : descriptif
registre : satirique (ironique)
but : critiquer les salons, la comédie sociale
Problématique : Comment le narrateur critique-t-il le salon des Verdurins ?
Plan :
I. Le décors du salon : l.1 à 11
II. Mme Verdurin devant son public : l.12 à 28
III. “L’ivresse” de Mme Verdurin : l.29 à 32
Première partie :
Tout d’abord, le nom propre “Mme Verdurin” est mis en valeur en début de phrase pour montrer son importance et la domination du personnage sur son salon. Le nom est construit sur le nom commun “verdure”, ce qui le rend un peu ridicule. La position du personnage sur un haut siège traduit aussi le caractère dominateur de Mme Verdurin. Mais ce siège est en sapin, un matériau peu noble. La précision l.2 donnée par les 2 subordonnées relatives nous informe sur les goûts artistiques de Mme Verdurin qui semble apprécier la musique. Les subordonnées de concessions l.3 nuancent ces qualités d’esthète. La comparaison avec un escabeau et le verbe “jurer” au subjonctif imparfait montre que le mobilier du salon est complètement disparate et sans harmonie. Les l.4 à 7 apportent une révélation : le but de Mme Verdurin est de dominer le petit monde du salon et de le lier à elle. Le nom “fidèle” l.5 a une connotation religieuse. Mme Verdurin règne sur des adeptes qui lui apportent des offrandes. Cette recherche de fidélité est soulignée dans la subordonnée de but l.6/7 “afin que les donateurs eussent le plaisir de les reconnaître”. La présence de ses cadeaux flatte leur amour-propre. Malheureusement, ces cadeaux viennent détruire la beauté du lieu. La dernière phrase nous informe sur les tentatives vaines de Mme Verdurin.
Sont opposés les présents éphémères “fleurs” et “bonbons” et ceux qui restent visibles. Les donateurs continuent à offrir des visibles car ces cadeaux flattent leur amour propre. On repère une énumération d’objets l.9/10, ces dons révèlent aussi le mauvais goût des donateurs. Le rythme ternaire final l.11 ridiculise le décor du salon en insistant sur le nombre pléthorique et répétitif de ces présents ainsi que sur leur manque d’harmonie. Ces objets semblent avoir totalement investi l’espace du salon.
Deuxième partie :
Le
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