Notre société et le traitement de la virilité

Notre société et le traitement de la virilité.

        Depuis toujours en France, au sein de notre société, les stéréotypes de genre ne cessent de persister, en effet, la virilité chez les hommes se doit d’être de mise, cette dernière désigne l’ensemble des attributs, des caractères physique de l’homme adulte, elle fait culturellement la valeur d’un homme à travers sa maturité et son courage mais détermine aussi son excellence et sa supériorité. Le document 1 est extrait du magazine Les Inrockuptibles par Carole Boinet publié en 2014, l’entretien présenté par Sylvie Aral et Yves Raibaud en 2011 évoque la manière dont les garçons au collèges sont formé par les sanctions et le genre au collèges ; le document 2 est un extrait d’un entretien avec l’historien Georges Vigarello, réalisé par Jimmy Bourquin en novembre 2019 pour Franceinter évoque  la tradition persistante de l’homme virile ; le document 3 est un tableau du numéro 112 des Sciences Humaines publié en janvier 2001 évoquant les traits de caractères propres à la virilité ; le document 4 est également un tableau publié par le ministères de l’éducation nationale en 2002 sur les filières choisie par les élève en classe de première au lycée, enfin le document 5 est une affiche de publicité de la marque Soignon illustrant un homme qui correspondrait aux critères de la virilité avec un petit chien.  Dès lors, il nous parait légitime de nous demander dans quelles mesures la virilité est-t-elle perçue dans notre société ? Nous verrons alors dans un premier temps le traitement de cette virilité dans notre société puis dans un second temps que cette dernière est gage de stéréotypes et stigmatisations.

        Dans un premier temps, la virilité, est une valeur davantage masculine qui ne cesse de persister à travers les époques. En effet, elle forme les jeunes garçons dès leur fréquentation des établissements primaires ainsi que secondaires, c’est en d’autres termes une tradition de notre société de transmettre puis de pérenniser cette virilité chez les garçons. Effectivement, l’identité masculine que se construisent les garçons est basée sur l’agressivité, mais aussi la force ou encore la compétition, par exemple, d’après le document 1 les établissements pénitenciers sont davantage peuplés d’hommes; ce fait sociologique s’explique à travers le façonnage des jeunes garçons éduqués bien différemment des femmes, à se révolter, et être indisciplinés. De plus, de nos jours la virilité n’est plus synonyme de masculinité,  cependant jadis, les hommes étaient éduqués pour être des hommes dominants virils. En somme, le traitement de la virilité n’est pas le même à travers les époques cependant la virilité quant à elle reste inchangé et est seulement temporalisée, car diapres le document 5 force est de constater que l’homme est musclé il a tous les marqueurs de la virilité, il se veut imposant mais sait également être doux et attentionné car il porte un chihuahua, race de chien connu pour leur petite taille. D’autre part, la virilité n’a pas que bonne réputation, en effet cette dernière peu également perdue comme un fardeau et peut transmettre certaines pressions aux hommes.

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