Les assurances Sécuriplus
Étude de cas : Les assurances Sécuriplus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MariePier84 • 6 Juin 2018 • Étude de cas • 2 570 Mots (11 Pages) • 518 Vues
ADM 1002 - Initiation à la gestion
Travail Noté 1 - Les assurances Sécuriplus Question 1
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.
1.1 La division du travail et les Assurances Sécuriplus :
L’entrepris Assurances Sécuriplus correspond bel et bien aux principes de la division du travail, de par sa décomposition et répétition des tâches, tel que défini par la vision du travail, en voici quelques extraits tirés du cas qui nous le démontre clairement:
« Sécuriplus était l’une des entreprises d’assurances au Canada. La société comprenait trois divisions. » (Atkinson, 1999, p.1)
« Son service faisait partie de la division médicale de la société. » (Atkinson, 1999, p.1) « Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » (Atkinson, 1999, p.2)
Dans un esprit d’amélioration et de performance, étant à la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, l’étude de cas les Assurances Sécuriplus a en place trois divisions, ainsi que plusieurs services sous-jacents.
En effet, l’entreprise Les Assurances Sécuriplus suivait un cheminement séquentiel, spécifique et répétitif et cela de façon très stricte quant à la division du travail de l’entreprise (au cheminement des réclamations sur les médicaments). La figure 1 de l’étude (Atkinson, 1999, p.2) avec l’organigramme de la division médicale nous le démontre bien.
Nous pouvons comparer l’entreprise les Assurances Sécuriplus avec l’exemple de l‘étude de la manufacture d’épingles, d’où Smith s’est inspiré amenant ainsi la pensée « [...] que la division et la spécialisation des tâches ont pour effet d’accroitre le rythme de fabrication, de rendre les ouvriers plus habiles à la réalisation d’une tâche donnée et de leur permettre d’inventer de nouvelles façons de travailler » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2011, p.34)
1.2 L’organisation scientifique du travail et les assurances Sécuriplus :
« L’OST (organisation scientifique du travail) conduit à une division extrême des tâches, la parcellisation des tâches, en forçant les employés à devenir que de simples exécutants dans d’immenses entreprises mécanisés. » (Wikipdia, http:// fr.wikipedia.org). Dans l’étude de cas présente, l’extrait suivant nous le démontre bien :
« La division médicale comptait 66 employés, répartis comme suit: sept cadres supérieurs, vingt vendeurs, vingt-cinq commis de bureau et quatorze préposés à l’administration » (Atkinson, 1999, p.2)
Favorisant l’augmentation de la production, ici M.Blanchette est un bon exemple d’un style de management autoritaire mettant ainsi beaucoup de pressions de performance auprès de ses employés, sans pour autant les aider à trouver les outils nécessaires pour y parvenir (manque de soutien auprès des ressources humaines) ni de repenser à leur façon de procéder (planification) pour arriver aux résultats finaux escomptés.
« M. Blanchette commençait à penser qu’il lui faudrait congédier quelques-uns de ses employés pour donner un avertissement sérieux aux autres. » (Atkinson, 1999, p.1)
Comme la pensée taylorienne, la double division du travail (verticale et horizontale) est aussi bien présente chez Sécuriplus et la hiérarchie de cette compagnie nous le démontre clairement. En haut, nous avons le Directeur de la vision médicale, suivis de quatre autres directeurs de différents services et plusieurs employés en dessous d’eux. « La séparation de la planification et de l’exécution des tâches et le déplacent des savoirs vers la direction contribuent à l’aliénation et la monotonie du travail [...] » (Ellul, 1954; Crozier, 1963; Sainsaulieu, 1973), étant confiné à l’exécution des tâches qu’ils doivent accomplir et en un temps donné. Comme on peut le constater dans nos extraits, l’heure précise à laquelle les employés reçoivent les recommandations est même détaillée, connue à l’avance: « Le courriel arrivait à la division médicale tous les jours à 11:00. » (Atkinson, 1999, p.3)
« Suite à ce premier tri, le courrier était distribué à chaque service à 14:00. » (Atkinson, 1999, p.3)
En somme et comme mentionnée plus haut, chez Sécuriplus la division du travail et de l’organisation scientifique du travail sont présentent, mais la méthode employée à procéder à l’évaluation des réclamations ne donne pas les effets désirés, entraînant des frais administratifs élevés et un rendement moins intéressant que trois de ses compétiteurs: « En moyenne chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui était bien en deçà de la moyenne de 155 réclamations par employé et par jour chez trois de ces concurrents. » (Atkinson, 1999, p.10). M. Blanchette, le Directeur commercial de la division médicale, aurait donc tout avantage à revoir le fonctionnement de la division de l’organisation du travail de son entreprise, au lieu de faire de la pression sur ses employés et de les menacer de perdre leur emploi.Question 2
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.
Dans les faits, l’entreprise Assurance Sécuriplus correspond en partie aux principes administratifs d’Henri Fayol et c’est ce que je vais tenter de vous démontrer en les comparent et en expliquant lesquels correspondent ou ne correspondent pas à
l’ ulisation de ces concepts par l’entreprise Sécuriplus.
Tout d’abord, voici donc les quatorze principes administratifs d’Henri Fayol : 1-la division du travail.
2. L’autorité et la responsabilité
3-La discipline
4-L’unité de commandement
5-L’unité de direction
6-La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt
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