Le drame fait-il un meilleur poète ? Victor.Hugo

Gabriel                                                                                                                                                       15/11/2021 Magnat

1°C

Dissertation

        Victor Hugo, que nous connaissons tous, est connu pour ses nombreuses œuvres. Parmi elles, certaines connaissent un franc succès, comme  Les misérables, Les contemplations ou encore Les châtiments. Ces trois classiques ont comme point commun, d’avoir été écrits suite à la mort de sa fille, Léopoldine en 1843. Considéré comme l’un des plus grands écrivain de la langue française, Victor Hugo, dans son recueil poétique Les Contemplations publié en 1856, expérimente le genre autobiographique sous forme de vers.

Il évoque dans son œuvre l’amour, la joie, les souvenirs mais également la mort et le deuil.

Théophile Gauthier, romancier, poète et critique d’art français, surnommé d’ailleurs le « Victor Hugo contemporain », est né en 1811 et est mort en 1872, et fait parti du mouvement romantique.

Il  affirme dans son poème Le Pin des Landes, extrait du recueil poétique Espana :

« Il faut qu’il y ait au cœur une entaille profonde pour épancher ses vers, divines larmes d’or !»

Nous pouvons alors nous demander s’il faut avoir le cœur brisé pour être un meilleur poète.

Dans une première partie, nous montrerons qu’effectivement un poète écrit de meilleurs poèmes l’âme en peine, et dans une deuxième partie nous verrons que mal grès ça le désespoir ne fait pas tout.        

        Comme dit en introduction, les œuvres les plus célèbres sont celles écrites pour la plupart après la mort de Léopoldine. Nous nous pencherons ici sur le cas des Contemplations, et nous nous appuierons sur quelques poèmes reflétant son deuil et son malheur.

Pour démontrer l’idée principale, nous pouvons prendre l’exemple de Demain dès l’Aube, un des poèmes les plus connus présent dans Les contemplations. Outre de par sa popularité à sa sortie, il l’est encore aujourd’hui grâce a sa puissance et aux sentiments profonds que nous transmet Hugo. S’il connaît un tel succès c’est grâce à l’émotion tragique transcrite et à la chute présente à la fin du poème, dans lequel il parle explicitement à sa fille bien aimée, en s’adressant directement à elle.

Oh ! Je fus comme un fou est un poème dramatique et touchant que l’ont retrouve également dans le recueil, dans lequel Victor Hugo apparaît avec une image de père, bouleversé par la mort de sa fille en recherchant l’empathie du lecteur en insistant sur sa douleur. Il finit par céder à la folie et se persuade de la persistance de la vie de sa fille. Il ressent le besoin de crier sa colère face à la fatalité de la vie et de son injustice. L’écriture lui offre une thérapie essentielle pour se ressaisir face à la mort.

...