Problématique : Comment Victor Hugo fait il monter l’angoisse ?
Commentaire d'oeuvre : Problématique : Comment Victor Hugo fait il monter l’angoisse ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SyoNEU • 25 Juin 2018 • Commentaire d'oeuvre • 415 Mots (2 Pages) • 913 Vues
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Plan de commentaire des vers 1 à 40 du poème « Les djinns de Victor Hugo
Problématique : Comment Victor Hugo fait il monter l’angoisse ?
I Un changement de rythme
- Des vers de plus en plus longs
- Les vers sont de plus en plus longs à mesure que les djinns approchent, une tension est créée car l’équilibre du vers est brisé, on a l’impression qu’une menace s’approche, le djinn vient bouleverser la mesure du vers.
- Des verbes d’actions de plus en plus nombreux
- On observe une présence de plus en plus importante des verbes d’actions dans le poème au fil du texte, les djinns créent l’effroi, car le lecteur n’a plus l’impression de contrôler le texte qui semble lui échapper. Les djinns prennent le pouvoir. V6, V19, V21 (x2), V22, V23, V25, V26, V30, V31, V32, V35, V40
- Une situation qui semble urgente
- V34-35 exclamation « Dieu ! » puis exclamation « Des Djinns ! » les deux termes se font échos, les Djinns succèdent à Dieu qui semble voir son pouvoir réduit en leurs présence
- Nombreuses exclamations
- Nombreux impératifs
- Le poète est spectateur il ne semble avoir aucun contrôle sur les éléments qui l’entourent.
II Un cadre effrayant et angoissant
- La mise en place d’un décor inquiétant
- Vocabulaire inquiétant « asile », « mort », « couvent maudit », « sépulcrale », « bruit », « profond », « s’éteint ma lampe », « rampe ».
- De nombreux bruits sont présents « Naît un bruit » (V10), « La voix plus haute/ Semble un grelot. » (V17-18), « C’est le galop » (V20), « C’est comme la cloche » (V27), « Comme un bruit de foule » (V29), « Qui tonne et qui roule » (V30), « la voix sépulcrale » (V33), « Quel bruit ils font » (V34)
- La montée du surnaturel
- Les djinns ne sont cités directement que vers la fin de l’extrait (v34), sinon ils sont désignés par des images « L’haleine de la nuit » (V11-12), « Comme une âme qu’une flamme toujours suit » (V14-16), « l’ombre de la rampe » (V38)
- Ils sont comparés à de nombreux éléments, symbole de leur forme abstraite et de leur capacité à se mouvoir et s’adapter : « comme une âme » (V14), « comme la cloche » (V27), « Comme un bruit de foule » (V29)
- Antithèse « Et tantôt s’écroule, / Et tantôt grandit. » (V31-32
- Personnification/animalisation de la nuit « C’est l’haleine/ De la nuit, / Elle brame » (V11-13)
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