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L'École des Femmes, Molière

Dissertation : L'École des Femmes, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2021  •  Dissertation  •  724 Mots (3 Pages)  •  623 Vues

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Jean Baptiste Poquelin, mieux connu sous le nom de Molière, est né le 15 janvier 1622 et décéda en 1673. Il a vécu sous le règne de deux rois, Louis XIII et Louis XIV. Il a pris gout à la tragédie pendant qu’il étudiait au Collège des Jésuites. C’est en 1658 que le roi Louis XIV sera séduit par Molière, c’est ensuite un an plus tard que le roi lui accordera de jouer à la salle du Palais Royal. Molière va lutter, dans ses pièces, contre la médiocrité, l’hypocrisie, l’inculture et la prétention. Il va effectivement dénoncer les travers de son époque dans ses pièces. Dans son œuvre, L’école des femmes, nous retrouvons quelques dénonciations de certains traits de ses contemporains, comme la place réservée aux femmes et la conception du mariage.

Tout d’abord, la place réservée aux femmes dans ce temps était très stricte. En effet, la femme doit être soumise, soumise à ses parents et à son mari qui est souvent très arbitraire : « Et du profond respect où la femme doit être pour son mari, son chef, son seigneur et son maître. » (P. 96). Dans cette énumération, les termes utilisés servent à amplifier l’effet de puissance qui est relier à l’homme. L’homme est d’une importance capitale et sa femme n’a aucune indépendance envers lui. Effectivement, la femme est vue comme inférieure à l’homme : « Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité, l’une est moitié suprême et l’autre subalterne, l’une en tout est soumise et l’autre qui gouverne. » (P.95). Cette métaphore associe l’homme à un gouverneur et au suprême donc, l’homme est titulaire d’un pouvoir et se situe dans un haut rang. La femme est associée à la soumise et à la subalterne donc, la femme est docile et obéissante, elle est très basse dans la structure hiérarchique. Bref, la femme, malheureusement dans ce temps, était vue d’une façon médiocre et moindre, Molière a dénoncé cette facette de la société dans sa pièce L’école des femmes.

Deuxièmement, il y avait deux conceptions du mariage dans cette époque qui étaient très contradictoire. En effet, il y a une conception du mariage qui n’impliquait pas de sentiment amoureux et était seulement reposé sur la jalousie : « Je ne puis faire mieux que d’en faire ma femme. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme, comme un morceau de cire entre mes mains elle est. » (P. 102-103). Dans cette comparaison, l’homme désire épouser la femme pour faire ce qu’il en veut d’elle. Il la compare à de la cire, une substance grasse de couleur jaune qui est modelable. L’amour n’est pas présent dans ce passage, mais certainement, le désir de contrôle. Cette conception est représentée par Arnolphe dans cette pièce assurément. Il est désemparé que sa ‘’propriété’’, Agnès, une fille qui a élevé, soit tombé sous le charme d’un autre homme : « Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache me la vienne enlever jusque sur la moustache lorsqu’elle est avec moi mariée à demi. » (P. 121). La deuxième conception du mariage est bel et bien le mariage de l’amour sincère qu’éprouve Horace : « L’amour sait-il pas l’art d’aiguiser les esprits ? Et peut-on me nier que ses flammes puissantes ne fassent dans un cœur des choses étonnantes ? » (P. 112). Dans cette personnification, l’attribution des flammes désignent l’amour, l’amour brulant qui a envers Agnès. Le feu peut se définir comme une sensation de chaleur très vive due à une émotion. Le mot ‘’aiguiser’’ désigne à rendre plus vif l’esprit, acéré notre être. Bref, la première conception est un mariage hypocrite qui s’appuie aux désirs de seulement une personne et n’implique pas d’enthousiasme. Le deuxième s’appuie à l’amour véritable. La pièce L’école des femmes témoigne de les deux.

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