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Géographie des revenus

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Par   •  6 Décembre 2019  •  Guide pratique  •  3 236 Mots (13 Pages)  •  372 Vues

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Résumé texte 1, Richesse et développement des territoires :

Aujourd'hui, l'essor des mobilités a permit d'expliquer que la production et la consommation peuvent être déterminées par des lois géographiques et économiques différentes.

Cette déconnexion spatiale et temporelle de l'offre et de la demande a fait émerger un fait nouveau et sans précédent pour l'économie des territoires : le désajustement entre la création de richesse et l'amélioration des conditions de vie des populations.

Ce désajustement entre croissance et développement au niveau local résulte de mécanismes de redistribution publique et privée entre les territoires. Ces flux de revenus constituent une ressource majeure et un levier d'action pour les espaces, ruraux, et leurs acteurs.

Ces revenus sont aussi qualifiés de base résidentielle influent fortement sur le développement économique, social et démographique de nombreux espaces ruraux français qui pouvaient jusqu'alors paraître condamnés au déclin. Pour une majorité, le développement économique local dépendrait quasi exclusivement de son système productif.  

Le seul enjeu du développement économique reposerait alors sur l'attractivité du territoire auprès des entreprises et la compétitivité de celle-ci dans un contexte de globalisation des échanges.

Par ailleurs, dans les années 1980, il y a eu une concentration de la production dans les grandes agglomérations et leur proche périphérie. Ces métropoles ont permit de limiter les coûts de transaction grâce notamment à la flexibilité du marché du travail, la présence d'une main d’œuvre qualifiée et à la proximité des fournisseurs par exemple. Cela a permit aussi de favoriser la compétitivité et la réactivité des firmes.

Cependant, le développement de ces processus de production génère de fortes incertitudes pour les territoires non métropolitains, isolés ou encore non dotés de systèmes productifs singuliers et réactifs. En effet, la géographie de la croissance s'est peu à peu déconnectée de la géographie du développement à cause de la concentration de la production dans les métropoles et l'accroissement de la population et des revenus.

De plus, ce mécanisme de déconnexion rend discutable l'usage du Produit intérieur brut (PIB) par habitant comme indicateur de développement d'un territoire. En effet, le PIB d'un territoire qui représente la somme des valeurs ajoutées créées sur ce territoire.

Cette valeur ajoutée permet de rémunérer globalement le capital, les salaires et les prélèvements obligatoires. Néanmoins, c'est un instrument de mesure qui reste inefficace étant donné qu'il n'y a qu'une fraction du revenu généré par une valeur ajoutée locale qui vient alimenter le territoire dans lequel se trouve l'activité considérée.

Dans des pays où la moitié de la création de richesse est consacrée aux dépenses publiques, via des machines redistributives nationales, il n'y a que peu de relations entre la géographie de la valeur ajoutée et celle du revenu des ménages.

Il existe donc un enjeu de développement triple c'est-à-dire créer et capter des richesses mais également maximiser la dépense de ces revenus localement. Par ailleurs, tous les territoires ne sont pas égaux, la propension à consommer localement varie d'un espace à l'autre.

Au final, les revenus moteurs du développement sont liés à la fois à ce que ce territoire est capable de produire et d'exporter, mais aussi à ce qu'il est capable de capter, notamment en raison de son attractivité résidentielle et récréative. Le développement devient alorsc un enjeu de production mais également un enjeu de population qui capte ces revenus extérieurs.

De plus, les dernières estimations portant sur les bassins de vie ruraux en France métropolitaine soulignent la forte dépendance des économies locales, et qui plus est rurales, vis-à-vis des revenus non productifs. En effet, les calculs effectués sur les bassins de vie ruraux montrent que les revenus basiques résidentiels y jouent un rôle encore plus crucial qu'ailleurs étant donné que ces revenus atteignent deux tiers des bases dans le rural (contre 48 % sur l'ensemble des bassins de vie).

Par ailleurs, ce qui explique principalement cet écart est le tourisme, notamment dans le rural isolé, et les migrants-alternants dans le rural sous faible influence urbaine.

D'autre part, ces processus résidentiels de développement sont d'importants pourvoyeurs d'emplois pour des personnes peu ou pas qualifiées, souvent jeunes, peu mobiles. Néanmoins, ces emplois reste souvent précaires, peu rémunérés et à temps partiel, ce qui expliquerait que les processus de développement résidentiel reposent et entretiennent de fortes inégalités sociales.  De même, ils sont aussi pourvoyeurs de conflits d'usage, de crainte et d'interrogations chez les élus.

Dans les bassins ruraux les plus touristiques, ces fortes inégalités, ainsi que la faiblesse des salaires et des revenus des indépendants se conjuguent également avec une pression immobilière, altérant le pouvoir d'achat des individus.

Résumé texte 2 : Il y a économie résidentielle et économie résidentielle.

Tout d’abord, l’économie résidentielle est une notion utilisée pour désigner deux phénomènes différents.

Les deux économies résidentielles sont définît, en premier lieu, par l’équipe de l’Œil et pour la seconde, elle est définit par l’INSEE.

La première est une reformulation fondamentaliste de la théorie de la base économique et pour la seconde, l’INSEE à produit des traitements de l’emploi qui isole ceux qui font partie de ce qu’ils appellent économie résidentielle. En effet, l’INSEE définit économie résidentielle en nombre d’emplois.

Il faut savoir que les emplois domestiques sont les emplois, qui se localisent dans un lieu donné pour vendre.

Le développement des emplois domestiques est permit grâce à la circulation interne des revenus dans les territoires donnés.

Les revenus qui viennent financer les territoires et qui entraînent par la suite leurs développements -sont les moteurs du développement local.

Pour conclure, selon l’INSEE, l’économie résidentielle désigne le nombre d’emplois et pour l’équipe de l’Œil, elle désigne les montants monétaires des retraites ou encore les dépenses touristiques par exemple.

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