Fiche de lecture du livre faire équipe
Fiche de lecture : Fiche de lecture du livre faire équipe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tesaure • 7 Février 2023 • Fiche de lecture • 1 599 Mots (7 Pages) • 349 Vues
Grué Tessa Dossier réalisée en deuxième année
NOTE DE LECTURE
Validation module 26 – parentalités, Accueil et accompagnement des familles
F. P., Amado, G., & Fustier, P. (2019). Faire équipe (Les dossiers de la NRP) (French Edition). Eres.
DF1
École Supérieure de Praxis Sociale
Promotion 2021-2024
Sommaire
1 Pourquoi cet ouvrage et pas un autre ? 1
2 Que raconte-t-il ? 1
3 Qu’est-ce que cette lecture m’a apporté ? 3
Pourquoi cet ouvrage et pas un autre ?
Ma fiche de lecture porte sur l’ouvrage « Faire équipe », écrit par AMADO Gilles et FUSTIER Paul. Ce livre fut publié pour la première fois en 2012. Il est édité par « ERES » et comporte 336 pages. C’est un écrit collectif réalisé à partir de textes publiés dans le n° 14 de la Nouvelle revue de psychosociologie, sous la direction du professeur émérite de psychologie à HEC Paris et de l’ancien professeur de psychologie à l’université Lumière-Lyon-II, ce livre se penche sur la notion d’équipe ainsi que les différentes formes qui englobent, mais aussi sur ses limites et ses paradoxes. J’ai choisi cet ouvrage, car il est composé de différents auteurs qui traitent les problématiques psychiques, culturelles, sociales, économiques présentes au sein d’une équipe. Ce livre fait sens avec ma situation actuelle. Ayant dû faire un arrêt anticipé d’un stage à cause d’un conflit présent entre l’équipe et moi, ce livre me permet de comprendre : que veut dire faire équipe ? Comment la dynamique se met-elle en place ? Quels sont les leviers et les freins qui participent à sa construction ? Pour pouvoir par la suite ajuster ma posture professionnelle.
Que raconte-t-il ?
Dans la première partie du livre qui s’intitule, « Qu’est-ce qu’une équipe », Jacqueline Barus-Michel s’intéresse à la création d’une équipe. Elle explique qu’une équipe est l’une des meilleures formes de regroupements sociales. L’effectif réduit permet aux membres d’avoir une forme de proximité en matière d’affectivité et donc de générer un meilleur investissement. Elle explique aussi que pour constituer une équipe, la solidarité, la collaboration et l’utilisation de la parole sont essentielles. Alain-Noël Henri réfléchit au mot « équipe », parcourant l’histoire du mot, il explique ses nombreuses contradictions avec le domaine de la navigation, militaire, etc. L’auteur Dominique Lhuilier, expose les caractéristiques d’une équipe : communication simple, des désaccords et des tensions ; entraide etc. Elle explique que le premier ciment de la coopération est la confiance envers les collègues, et qu’elle se crée grâce au temps passé en commun. Dans la deuxième partie du livre qui s’intitule, « l’équipe, le travail et le métier », nous pouvons lire l’analyse d’une situation se déroulant dans un établissement du secteur de la protection de l’enfance. Bertrand Ravon interroge les processus qui permettent à des professionnels aux métiers très différents de « faire équipe » malgré leur désaccord et leur malentendu. Il écrit qu’une équipe est en construction permanente. La réflexivité ainsi que les temps de communication mis en place sont essentielles pour permettre une coordination réflexive de la profession. Ils expliquent que les malentendus sont indispensables dans la vie d’une équipe. « L’analyse des situations de travail centré sur l’exploration des malentendus des professionnels de différents corps de métier qui y sont engagés est une activité essentielle à la vie d’une équipe ». P.88. Antonia Gueusard Delahaye observe les équipes dans l’aviation civile. Elle s’intéresse aux équipes qui se constituent rapidement et dure peu de temps et fonctionne instantanément grâce aux buts communs. Sylvie Chevrier examine les équipes de travail dispersées sur plusieurs continents reliés par des moyens technologiques. Elle explique que les différences de langages ainsi que la distance sont des facteurs qui compliquent la rencontre et qui ne permettent pas ou peu de nourrir le sentiment de faire équipe, d’identification au groupe et d’appartenance. Dans une troisième partie s’intitulant, « intervenir auprès d’équipe en institution ». Paul Fustier explique grâce à des exemples concrets : que dans la vie en institution, il existe des lieux où des échanges concernant les pratiques professionnelles, mais aussi la vie privée se déroulent. Ces moments participent au maintien de l’équipe. L’équipe expérimente le plaisir de vivre ensemble en se reconnaissant mutuellement comme étant partiellement des semblables. Il parle aussi de l’avenir du social qui ne va pas dans le bon sens à cause de l’aliénation du travail. Philippe Pétry, illustre par des situations concrètes, différentes méthodes pour soulager les équipes ayant travaillé en MECS comme : le travail d’écriture en petits groupes, des jeux de scène de violence, etc. Cela permet d’éviter les maltraitances institutionnelles, et une remobilisation du collectif, qui réfléchit grâce à des controverses autour de la légitimité de ses interventions. D’après lui, ce travail permet de retrouver une cohérence d’équipe. Il s’agit de penser la crise comme tentative de résolution. Pascal Roman écrit sur les difficultés rencontrées lors de l’accueil des adolescents. L’équipe met en place une certaine dynamique pour que les professionnelles survivent à la violence des adolescents. Rene Kaes nomme ce phénomène « les alliances inconscientes ». Dans une quatrième partie qui s’intitule, « dynamique des équipes de sport ». Pascal Duret et Muriel Augustini expliquent ce que veut dire « Faire équipe ». Dans l’ensemble, c’est viser un but commun, être en coopération, prendre des décisions avec toute l’équipe et avoir une notion d’interdépendance, dans une dynamique émotionnelle. « La tension majeure concerne aujourd’hui l’opposition entre solidarité et individualisme » P.278. Gilles Amado s’entretient avec Claude Onesta, entraîneur de l’équipe de France de handball. Il est décrit comme un homme attentif à son équipe et au partage ; il n’est pas dans l’objectif d’avoir une position de chef, mais plutôt d’être dans de la cogestion. Faire équipe revient à fabriquer de la coopération. Dans une cinquième et dernière partie s’intitulant, « perspectives sociétales », Willy Falla et André Sirota analysent les freins existant au travail coopératif. Ils insistent sur la notion de travail coopératif distinct du travail d’équipe. Ils expliquent que le travail est réalisé que quand on éprouve du plaisir et expliquent que le travail coopératif demande un renoncement narcissique. La capacité de supporter la collaboration, sans se sentir rabaissé, est une condition du travail coopératif.
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