Communication lors de l'ablation de redons
Étude de cas : Communication lors de l'ablation de redons. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noeloucap752 • 6 Mars 2019 • Étude de cas • 6 348 Mots (26 Pages) • 711 Vues
COMMUNICATION LORS D’UNE ABLATION DE REDONS.
- Lieu :
Cette situation s’est déroulée dans la chambre de Mme D. Elle est en chambre seule, au cours d’un stage de 10 semaines en Chirurgie.
- CONTEXTE :
Cette situation s’est passée le Vendredi à 11h00 lors de ma deuxième semaine de stage. L’infirmière qui m’encadrait m’a demandé de retirer les deux redons de la patiente en vue d’une sortie prévue à 18h00. Cette patiente, est entrée il y a 2 jours pour une thyroïdectomie. Suite à son intervention, elle avait une plaie opératoire d’environ 5cm au niveau du cou refermée par des stéristrips, et avait 2 redons de chaque côté de la plaie.
- Intention.
Je m’apprêtais à réaliser ce soin, après l’obtention du consentement de Mme D.
La réalisation de ce soin faisait référence aux compétences 1-3-4-6-7-9.
Compétence 1 : Prescription médicale d’ablation de redons.
Compétence 3 : S’assurer du confort et du bien-être du patient.
Compétence 4 : Protocole d’ablation de redons : Ibi scrub, sérum physiologiques, Chlorhexidine alcoolique, compresses stériles, Cicaplaie, Mépiderm gants à usage unique et stériles, bistouri, SHA, sac poubelle pour les DAOM et DASRI, OPCT.
Compétence 6 : Explication quant au soin proposé et recherche de consentement quant à la réalisation du soin. Instauration d’une relation soignant-soigné au cours du soin.
Compétence 7 : Respect du protocole d’ablation de redons dans le cas d’une thyroïdectomie. Vérification des dates de péremption du matériel et de l’intégrité des emballages. Ainsi que le respect des règles de sécurité, d’ergonomie et du tri des déchets.
Compétence 9 : Respect de la réalisation du soin confié ainsi qu’une traçabilité sur leur retrait (simple ou non, sur la résistance, sur la douleur et hémorragique ou non).
- Situation/ressentis.
Je rentre dans la chambre de Mme D., accompagnée d’une infirmière qui m’encadrait. Elle se tenait debout dans sa chambre. Elle commençait à réunir ses affaires personnelles, car elle sortait ce jour. Je lui explique le soin que je m’apprête à réaliser afin d’obtenir son consentement. Puis en la présence de l’infirmière qui m’encadrait, je lui demande de se recoucher pour réaliser le soin. Après une friction au SHA, je prépare mon matériel dont j’ai besoin pour la réalisation de ce soin, après avoir vérifié mes dates de péremption ainsi que les intégrités de mes emballages. Je dispose mon matériel sur l’adaptable, monte le lit à ma hauteur. Après une friction au SHA, je prépare mon matériel et jette mes déchets en respectant le tri. Je refais une friction au SHA, puis enfile mes gants à usage unique pour retirer les pansements, tout en lui demandant si je ne lui fait pas mal, elle me répondit que non, je m’assure qu’il n’y a pas la présence d’un hématome et de signes inflammatoires, ce qui est le cas. Puis, je passe à la détersion de la plaie en lui disant qu’elle allait ressentir une sensation de froid puis je passe à la détersion des redons. Au bout de quelques minutes, je m’aperçois que je ne dis plus un mot et que je suis centré sur mon soin, je m’en excuse auprès de la patiente. L’infirmière qui m’encadrait me rétorqua que je voulais bien faire le soin, et la patiente se mit à rire en disant « je préfère que vous vous concentriez sur le soin ». Mais, je lui répondis que cela me gênait de ne pas discuter lors de la réalisation d’un soin. Puis, je retirais les fils qui maintenaient les drains. Alors, j’expliquais à la patiente qu’au moment où je lui dirais « j’y vais » qu’elle prenne une bonne inspiration et de bien continuer à respirer lors du retrait du drain pour prévenir ou limiter l’anxiété de la patiente. Une fois le retrait réalisé, je lui dis que c’est finit et m’assure de savoir si cela avait été douloureux pour elle, elle me répondit « non ». Puis, je lui demandais si elle était prête pour le retrait du deuxième drain, elle me répondit « oui ». Je la sentais plus détendue, et par conséquent je l’étais aussi. Là aussi, après le retrait je me suis assurée de la douleur de la patiente dû au soin, qui m’a répondu que le soin était non douloureux. Pour ma part, le retrait s’est avéré simple, sans résistance et non hémorragique. Et je disposais des compresses stériles où se trouvaient les drains et mit un cicaplaie au niveau de la cicatrice.
Puis, je suis sortie de la chambre tout en m’assurant que la patiente allait bien.
- Dans les savoirs et concepts déjà acquis, identifiez ceux mobilisés dans la situation vécue.
Savoirs : Evaluation de la douleur (l’échelle numérique), l’indication de la prescription ainsi que les risques liés à ce soin. Le protocole d’ablation de redon pour une thyroïdectomie, le droit au consentement et droit de refus de soin par le malade (référence à la loi du 04/03/02).
Savoir-faire : Acquisition du retrait de redon et plus précisément au sujet de la dextérité.
Savoir-être : Etre à l’écoute (écouter activement l’appréhension pour mieux la gérer), attentive et sensible quant aux réactions des patients (observer les réactions verbales et non verbales de la patiente), avoir une attitude empathique et bienfaisante quant à la réalisation du soin.
Concepts philosophiques : Sur l’être humain (personne ayant des droits et des valeurs), dans les soins>les notions de dignité (respect qui est dû à une personne), d’altruisme (reconnaissance de l’autre dans sa différence) et de reconnaissance (prendre en considération la personne face à nous à sa juste valeur).
Code de déontologie : Référence à l’article R.4311-5 du CSP « dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage.
-36°.Surveillance des cathéters, sondes et drains.
Référence à l’article R.4311-7 du CSP « l’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signé, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par le médecin : -Ablation des systèmes de drainage.
- Questionnements/difficultés.
Que peut-on dire au patient pour apaiser son appréhension quant au soin ?
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