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Cas Skyrock.

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Par   •  11 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  663 Mots (3 Pages)  •  688 Vues

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  1. Un bien public représente un bien que chaque individu peut consommer. Il est qualifié de  public lorsqu’il répond à deux critères: le critère de non rivalité (la consommation par un individu ne prive pas un autre individu de le consommer de la même façon) et le critère de non exclusion (un personne ne peut pas être privée de consommer ce bien et il est donc, par conséquent impossible d’en tarifer l’usage). Ceux-ci doivent donc présenter un intérêt collectif, cependant aucun agent ne doit s’engager dans la production de ces biens puisqu’il est impossible d’en faire payer l’usage.

La sécurité aérienne peut être considérée comme un bien public car elle répond aux deux critères : la non rivalité (c’est-à-dire que augmenter les normes au niveau de la sécurité, l’efficacité du trafic aérien, la fluidité de l’espace aérien et la réduction du retard des vols ne prive aucun individu au niveau de sa propre consommation) et la non exclusion (en effet, tous les individus sont concernés par la sécurité aérienne, la pollution des avions au niveau environnemental, les capacités de fluidité des avion et donc, aucun individu ne sera privé de consommer ce bien). Cependant, des externalités peuvent se présenter lors des situations de non rivalité des consommations. Il est vrai qu’il peut exister des conséquences sur les tiers qui ne sont pas prise en compte par celui qui prend la décision, parce qu’elles n’affecteront pas les coûts/ prix.  Si l’on compare cette situation aux conséquences de l’exclusion, il sera impossible d’empêcher le consommateur d’accéder à certains services, et de le contraindre à payer. Alors, s’il manque du financement, le service ne pourra pas être produit sur le marché.

  1. Les pouvoirs publics nationaux et européens gèrent la question de la sécurité aérienne par une obligation d’information de la part du transporteur (Le consommateur doit être informé sur la nature de la prestation, les conditions de son utilisation et sur l’identité du vendeur et du transporteur. Les compagnies aériennes qui ne répondent pas à ces critères sont donc dans une liste noire, et une clause de résiliation et de remboursement en cas de non-respect de l’obligation.), des objectifs et missions qui consistent à améliorer la sécurité des vols, accroître les capacités de fluidité, réduire les prix des services de navigation et l’impact négatif de la pollution des avions, améliorer les normes existantes en matière de sécurité aérienne, augmenter l’efficacité du trafic aérien et réduire le retard des vols. Concernant la liste noire des compagnies aériennes, une nouvelle loi a été mise en place et exprime l’idée que les agences de voyages doivent être dans l’obligation de rechercher des solutions de transport de remplacement et en cas de vol sur les compagnies présentes en liste noire, il sera indiqué par écrit que les clients voyageront sur une compagnie figurant sur cette liste.

  1. La notion d’externalité reprend le fait qu’un agent économique crée par son activité un effet externe en procurant à autrui une utilité ou un avantage de façon gratuite ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation. Ici, les externalités représentent des gains d’efficacité énergétiques annulés par la croissance du secteur, 2 à 3 % des émissions de CO2 sont équivalentes aux émissions mondiales du Royaume-Uni ; ce qui contribue au réchauffement climatique. C’est pour cela qu’il faut moins utiliser les avions, respecter un objectif de croissance neutre en carbone, réaliser des économies en régulant mieux le trafic dans les airs et au sol, améliorer l’efficacité des routes européennes (les distances à parcourir sont souvent rallongées) ce qui permettra de réduire jusqu’à 10 % les émissions de gaz à effet de serre  par vol. Ces externalités correspondent à différentes catégories d’instruments : la première catégorie consistant à interdire ou réduire certains comportements à l’origine de ces externalités, la seconde catégorie correspondant aux initiations économiques (taxes, subventions…) et enfin la troisième et dernière catégorie qui a pour but de créer des marchés.

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