Théorie des écritures
TD : Théorie des écritures. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mat381 • 21 Septembre 2020 • TD • 1 052 Mots (5 Pages) • 405 Vues
Théories des écritures
Partie 1
-L’écriture est née de l’image, les écritures phonétiques ne sont que secondes par rapport à cette invention.
L’écriture sert à fixer une représentation sémantique de ce fait on peut dire que les écritures phonétiques reposent sur des signes et symboles (pictogrammes et idéogrammes) que l’on associe à des mots comme le définit la sémiotique. Saussure exprime le fait que le signe n’associe pas un mot à une chose mais à une représentation (concept) aussi appelé « signifié » et à une image acoustique, un interprétant, le signifiant, qui va varier selon les cultures, les pratiques et contextes sociaux. L’écriture est l’expression graphique du langage, dessiner c’est écrire. A l’époque préhistorique le “l’écriture” était basé sur des dessins représentant un contexte donné, transmettant un message simple à comprendre de tous. Par la suite Mésopotamie et en Egypte l’écriture se fait à travers des pictogrammes servant à transmettre un message facile à reconnaître de tous. Les hiéroglyphes vont marquer le phonétisme et donner les premières traces visuelles au texte. Aujourd’hui encore nous utilisons ces symboles d’origines mayas notamment à travers l’outil numérique.
- L’imprimerie va contribuer à « décloisonner » l’existence de modèles culturels tranchés.
L’imprimerie, procédé mécanique de reproduction en série, va contribuer à transformer le message à travers l’écrit selon J.GOODY. Le texte agit comme un « écran » durable sur lequel se projettent des interprétations, elle va donc unifier les types d’écritures. L’écriture est un outil de transformation des connaissances et sociétés humaines. L’imprimerie va permettre d’adapter le contenu à son lecteur à travers le rythme, la tonalité, la relecture ce qui va permettre à un discours d’être modifié afin d’évoluer dans le temps à travers différents contextes historiques notamment. J. GOODY exprime le fait que l’on pense avec le support, le locuteur devient lecteur ce qui lui permet de réinterpréter le texte. L’écriture précède la page et celle-ci à été inventé avant le livre. Dès 1400 on trouve un changement social à travers les écritures, l’imprimerie fait son apparition et unifie les types d’écriture à travers les pays européens avec un texte plus claire, elle fige le langage. Dès lors l’imprimerie influe de plus en plus sur la culture et les sociétés en rendant accessible la partage de la connaissance non plus au privilégiés comme le clergé mais également aux femmes et aux “classes inférieures”.
- L’écriture est une technologie intellectuelle.
Selon Jack GOODY les interactions entre oralité et écriture prennent des formes nombreuses et complexes, au point que l’oralité et l’écriture s’influencent constamment faisant ainsi de l’écriture une technologie intellectuelle. Il relate la capacité de l’écriture à potentialiser certaines aptitudes humaines, qui, selon d’anciens ethnologues, faisait la différence entre une espèce “civilisé” et “primitive”. Avec l’arrivée du numérique on peut dire également que l’écriture est devenue une technologie intellectuelle. Le code informatique est une nouvelle sorte écriture pragmatique mêlant le langage mathématique qui reprend les formes et codes de l’écriture manuscrite qui apporte une dimension sociale. En effet les écritures numériques s’inspirent des pratiques d’écritures anciennes et recyclent des imaginaires de celle-ci pour
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