Sonnet boiteux analyse
Commentaire de texte : Sonnet boiteux analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JulesLJ • 16 Mai 2016 • Commentaire de texte • 1 591 Mots (7 Pages) • 9 568 Vues
Jules Le Jamtel
03/23/16
10c
Francais
Sonnet Boiteux
Le poème que nous allons étudier est le Sonnet Boiteux de Paul Verlaine. Il est écrit vers la fin de l’année 1872. Verlaine est un poète qui a vécu pendant la fin du 19eme siècle et appartient au mouvement du symbolisme et du décadentisme, on voit cela dans son sonnet. Verlaine était un homme homosexuel et il a eu une relation avec Rimbaud. Dans ce poème, il parle de sa rupture qui se passe à Londres. Dans ce commentaire, nous nous demanderons comment Verlaine sort des normes de la poésie avec un sonnet boiteux, comment il décrit Londres comme une ville en désordre et comment il nous montre sa tristesse après cette malheureuse rupture.
Ce poème est un sonnet déséquilibré comme il est indiqué dans le titre « Sonnet Boiteux ». Ce poème a une structure de sonnet, avec deux quatrains et deux terçais, mais est anormal et hors des normes pour la société du 19eme. Premièrement, il utilise des vers de treize syllabes donc il sort de la norme de l’alexandrin qui est douze syllabes. Ensuite, il utilise des rimes croisées aux strophes une et deux et ensuite des rimes bizarres aux strophes trois et quatre. A la strophe trois, il fait seulement rimer les deux dernier vers « sohos » et « hâos » et laisse « glapit » seul sans rimes. Dans la strophe quatre, il n’y a aucune rime : pas de rimes en « espérance », « triste », « Bible ». Un autre aspect bizarre de ce poème est que l’auteur utilise des mots anglais dans sont poème au vers onze : « indeeds, all right » cela peut porter a confusion un lecteur non bilingue et français. Dernièrement, ce sonnet est boiteux car il a un rythme anormal et hors du commun, bizarre. Il est rythmé en trois temps, un rythme ternaire ; trois, six, cinq pieds, ceci est un rythme bancal et très différents à l’époque.
Londres dans ce poème est décrit comme une ville remplie de malheurs. Dans ce sonnet, Verlaine hait la ville de Londres car c’est dans cette ville que sa relation avec Rimbaud c’est terminé. Il l’associe donc avec des horreurs : « Londres fume et crie » v5, ici, Verlaine donne à Londres une connotation négative et donne au lecteur l’impression que la ville est remplie de malheur et de terreur. Dans cette phrase, il personnifie Londres, ce n’est point Londres qui est tourmenté et crie se sont les habitants de Londres. Dans la même strophe, il utilise la ville pour refléter la destruction de sois même : « Le gaz flambe et nage » v 6, encore il montre la ville de Londres détruite et qui brule comme l’enfer et le gaz qui flambe détruit les maisons : « et les maisons dans leur ratatinement terrible » v7, dans cette strophe deux, il met beaucoup d’importance sur le fait que Londres est un ville détruite à ses yeux à cause de sa rupture .Ceci est aussi une hyperbole ou exagération, car la raison pour laquelle il écrit et montre toute cette colère envers Londres c’est seulement à cause d’une rupture d’amour. Aussi, je pense que non seulement il voit Londres comme une ville affreuse où seulement des horreurs peuvent arriver donc il la d’écrit comme l’enfer ; mais il parle aussi de ce qu’il veut faire à cette ville. Cette ville représente son cœur brisé et détruit mais aussi la personne qui a détruit son amour donc Rimbaud. Et comme il a détruit son cœur il voudrait presque que toutes les terreurs lui arrivent comme les terreurs qui sont sur Londres comme le feu et la destruction.
Aussi dans ce sonnet, Londres est associé à une ville Biblique. Il compare cette ville à une ville biblique, mais cela pourrait donner l’impression de quelque chose de positif mais non, c’est le contraire cette ville Londres et une représentation de la Ville de Sodome et de Gomorrhe, des villes horribles dans la Bible. Sodome est une ville de l’ancienne Palestine dans la Bible et une ville pleine de péchés qui est en parallèle avec la ville de Gomorrhe. La ville de Sodome, est une ville horrible où tous les habitant ont des mœurs blasphématoires et totalement contre la Bible. En effet, cette ville a amené le mot « sodomie » qui a une connotation très sexuelle et qui est vue comme un très grand péché aux yeux de Dieu. Cette ville à cause des horreurs qui s’y sont passées a été détruite par Dieu, elle a été brûlé. Dans son poème Verlaine fait une comparaison et un parallèle entre Sodome et Londres comme quoi elles brûlent ensemble. Les grandes flammes que Dieu a envoyé sur la ville de Sodome, les images de feu apparaissent tôt dans le poème, dès le second quatrain, “Londres fume et crie”
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