Phèdre Acte I, Scène 3
Commentaire de texte : Phèdre Acte I, Scène 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sophie Carvalho • 23 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 205 Mots (5 Pages) • 634 Vues
Elisa Carvalho 11
Lecture Linéaire 12: Phèdre, Acte I, scène 3.
Les conséquences tragiques de l’innamoramento.
Au XVII ème siècle, apparait un grand mouvement de la littérature, le
Classicisme. Le classicisme est un mouvement culturel, esthétique et
artistique qui se développe en France, et plus largement en Europe.
« Phèdre » est une oeuvre théâtrale tragique écrite en 1677 par le dramaturge et poète français, Jean Racine. Sa maîtrise de l'alexandrin et de la profondeur de l'analyse psychologique ont élevé le corpus racinien au rang de modèle classique. L'amour racinien lui, suit en ordre général la structure du triangle amoureux, inexorable et cruel pour chacun des partis.
Phèdre, épouse de Thésée, avoue en son absence, son amour pour son beau-fils, Hippolyte. Thésée revient. En cette scène 3 de l’Acte I, Phèdre, submergée par un mal secret, désire la mort. Sa confidente, Oenone, inquiète, parvient à connaître les raisons de sa douleur.
Mouvements:
Phèdre apparaît malade et semble s’adresser qu’à elle-même
Oenone essaye de convaincre sa maîtresse d’évoquer
son mal être
Aveu de Phèdre
Problématique:
En quoi cet aveu signe d’un amour impossible, marque-t-il la tragédie et la fatalité de cette scène ?
Annonce du Plan:
La passion de Phèdre II. La culpabilité de Phèdre
A. Un amour impossible A. Phèdre est victime
B. Son amour non assumé pour Hippolyte B. Phèdre est couplable
✧ I. La passion de Phèdre
→ A. Un amour impossible
Phèdre exprime ses sentiments mais, elle ne les dit pas.
Il y a un parallélisme « Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler » Phèdre se met à parler mais ce qu’elle dit n’est pas entendu.
Elle ne cite pas Hippolyte à travers « Ce Dieu » mais elle ne le considère plus comme une simple personne.
Il y a une gradation: « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » qui exprime l’emprise de ses sentiments à travers des manifestations physiques.
On observe aussi l’usage d’une métonymie « En vain sur les autels ma main brûlait l’encens » où il y a une volonté pour Phèdre, de s’excuser.
Le champs lexical du corps humain: « yeux, bouche » exprime un moyen d’expression. Phèdre est submergée par sa passion.
→ B. Son amour non assumé pour Hippolyte
Il y a une oxymore « Athènes me montra mon superbe ennemi » Phèdre nomme Hippolyte négativement et renie l’amour qu’elle a pour lui.
Avec l’hyperbole « J’adorais Hippolyte » elle le vénère.
« le voyant sans cesse »
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