T. 3 DJ Molière, Acte V, sc 5 et 6, le dénouement

T. 3     DJ Molière, Acte V, sc 5 et 6, le dénouement

ATTENTION : J’ai placé des tirets pour que vous preniez conscience de ttes les idées du texte qu’il faut extraire pour que votre commentaire soit intéressant. Il est évidemment hors de question de présenter ainsi votre commentaire écrit (si toutefois vous choisissez ce sujet) . Quant à la présentation de votre oral, il faut encore plus de présentation en PRISE DE NOTES et ne relever que les lignes de vos relevés (pour faire des allers-retours constants au texte)

En quoi peut-on dire de cette pièce qu’elle est baroque ?

En quoi peut-on dire de cette pièce qu’elle s’éloigne du classicisme alors en vigueur à l’époque de Molière ?

I  Un dénouement spectaculaire

a/ L'apparition d'un spectre

- le spectre = fantôme d'un mort qui vient effrayer les vivants,  incarne remords, culpabilité;

- s'il a apparence d'une « femme voilée », c pr rappeler à DJ les femmes qu'il a déshonorées...

- Jusqu'au bout, on lui laisse la possibilité de se repentir, l. 2 « Dj n'a plus qu'un moment... » « la miséricorde » = sentiment de pitié par lequel Dieu pardonne au coupable, cette clémence exceptionnelle si elle est dédaignée rendra l'entêtement du pêcheur encore plus grave ». Ms refus de DJ d'entendre la voix de l'au-delà, il ne la considère pas sérieusement d'où sa Q « qui ose tenir ses paroles?  » réagissant comme si l'intervenant était humain.

- Quand il dit « je crois reconnaître cette voix » on peut penser que la voix est celle d'une femme qu'il a abusé, ainsi cette première apparition symboliserait bien le rappel des pêchés de DJ.

-Cette 1ère apparition qui intervient de façon solennelle en s'adressant à DJ à la 3ème pers L.2 se métamorphose en une allégorie de la mort, l. 8 « le Spectre change de figure et représente le Temps avec ... »

-cette allégorie est signalée par la majuscule = on reproche à DJ d'avoir oublié le tps ; DJ = homme de l'instant, du plaisir présent, agit comme s'il n'avait pas de passé, ni regret, ni remords, pas de futur non plus, pas de projet, c ce refus de la durée que vient punir ici l'allégorie dont l'intérêt est de représenter concrètement une idée abstraite; ayant comme attribut une « faux à la main ».

-Les didascalies (relever les lignes) ont un rôle très important ici puisqu'elles permettent de préciser les actions et de décrire les phénomènes surnaturels qui sont nombreux: la 1ère apparition, la métamorphose, « le spectre » qui « s'envole »

 = ces phénomènes inscrivent bien cette fin ds une esthétique baroque

b/ La statue du commandeur

- coup de théâtre final, ce n'est plus un fantôme ms un représentant concret de la puissance divine, c lui qui par son apparition brutale sc 6 empêche DJ de partir « arrêtez DJ... », figure paternelle d'autorité = emploi de l'impératif.

 - Le plus étonnant étant la soumission à cette autorité de DJ l.19 « oui » qui s'oppose au constant refus ds la sc 5;

- la statue incarne l'obstacle divin à la puissance du libertin ms c aussi le combat de la permanence (statue en pierre) contre l'inconstance, th baroque par excellence. DJ semble hypnotisé par cette apparition qui s'impose à lui et qu'il ne peut plus nier

c/ Une mort à la hauteur de la démesure du personnage

 - Longue descente aux enfers. On pt considérer les diff avertissements comme des éléments de sa chute qui se termine sc 6. On relève de nombreux termes du chp lex du feu « foudre » « feu » « brûle » « brasier ardent » « tonnerre » « grands éclairs » « grands feux » qui font apparaître l'idée de l'Enfer, de la fournaise.

- La répétition de « grand » ds « un grand bruit » « de grands éclairs » « de grands feux » ainsi que le voc de la profondeur « tombe » « abime » « tombé » accentuent le caractère extraordinaire de ce qui se passe.

- DJ décrit  les moments ultimes de sa mort, une mort particulièrement atroce l.25... « et tout mon corps devient un brasier ardent » avec recours au registre pathétique  car il exprime sa souffrance « que sens-je ?» « un feu invisible me brûle » « je n'en puis plus » « Ah! » constitue l'interjection finale, la chute de DJ.

- DJ apparaît ici comme une figure de héros qui défie la mort, défie Dieu, défie ttes les apparitions du surnaturel ss montrer aucune peur. Cette fin est digne de la démesure de DJ et pt laisser penser que celui ci pr finir se rend à la puissance divine puisqu'il ne résiste pas et finit par s'exclamer « O Ciel! »

ccl trans dénouement spectaculaire car baroque: en effet on retrouve de nombreux éléments composant cette esthétique: les métamorphoses, l'illusion, le goût pr les éléments instables comme le feu, l'exubérance, le th de l'inconstance de DJ, homme tjrs en mvt et que seul la statue parvient à stopper,  l'atmosphère lugubre qui se dégage de ces sc et le non respect des règles de la bienséance.

II  Un dénouement qui mélange les genres

Tte la pièce joue sur le mélange des genres qui st normalement, au 17ème siècle deux genres distincts (Corneille déjà av Molière écrivait des tragi comédies)

a/ Une dimension tragique incontestable

- C une fin atypique, d’autant plus intense et dramatique que rapide.  Mvt dramatique  suit progression ds l'intensité jusqu'à l'engloutissement du personnage. Faire qq relevés…

- Prtt, ce n'est pas une tragédie (telle qu’on l’entend au XVIIè): ni vers ni rimes, ni langage soutenu.

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