Observations du premier paragraphe du roman Les cerfs-volants de Kaboul.
Guide pratique : Observations du premier paragraphe du roman Les cerfs-volants de Kaboul.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stacy mathurin • 24 Décembre 2015 • Guide pratique • 403 Mots (2 Pages) • 1 048 Vues
Observations du premier paragraphe du roman Les cerfs-volants de Kaboul.
1) Quel sujet le premier paragraphe traite-t-il ?
Hypothèse : le présent n’est jamais coupé du passé.
2) De quelle manière le premier paragraphe traite-t-il du sujet ?
Observations :
«Décembre 2001» : temps du narrateur.
Changement des temps verbaux : présent-passé
Le narrateur se remémore un évènement qui s’est produit en 1975
«Je revois encore» : récurrence des images (impasse, ruelle, rivière, mur)
o Antidote indique qu’il y a un pléonasme (répétition des mots ayant le même sens) : le verbe «revoir» veut dire «voir encore». L’expression «revoir encore» et ainsi redondante. Il s’agit, ici, d’un procédé qui consiste à insister sur la récurrence des images dans l’esprit du narrateur.
«La scène date d’il y a longtemps» : distance temporelle entre le moment présent et un évènement passé.
«,je le sais maintenant,» : phrase incidente qui indique, notamment par l’adverbe «maintenant», que le narrateur a une connaissance qui lui faisait défaut autrefois.
«c’est une erreur d’affirmer» : phrase emphatique qui souligne un raisonnement fautif.
«que l’on peut enterrer le passé» : Psub, complément du verbe infinitif «affirmer» qui contient une formule imagée (personnification) qui fait du passe une personne que l’on ne peut enterrer, qui n’est pas morte, qui survit.
«mais» : conjonction de coordination qui marque une atténuation ou une réduction de cette distance temporelle entre l’évènement passé et le moment de les raconter.
juxtaposition par un deux-points : illustration de la manière dont le passé est vivant : «il s’accroche», «il remonte»
Formule imagée (personnification) : le passé s’accroche comme une personne qui s’accroche à une autre parce qu’elle ne peut la laisser partir.
Formule imagée (allégorie) : le passé prend la forme d’un objet que l’on voit tout d’un coup apparaître à la surface de l’eau, surgir des profondeurs d’où on ne le voyait pas.
«quand je regarde en arrière» : Psub circonstancielle de temps qui donne la circonstance au cours de laquelle, le narrateur pose volontairement son regard sur son passé.
« que je n’ai jamais cessé de fixer cette ruelle» : Psub, complément de la locution verbale «rendre compte» qui révèle que le passé est fixé dans le regard du narrateur.
«depuis vingt-six ans» : complément de phrase qui indique la durée de cette fixation de l’image.
Reformulation de l’hypothèse : le narrateur réalise que, bien que le temps passe, le passé ne disparaît pas pour autant.
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