Marie-Françoise Colière : Promouvoir la vie
Cours : Marie-Françoise Colière : Promouvoir la vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clemence Heurlin • 5 Janvier 2022 • Cours • 806 Mots (4 Pages) • 807 Vues
Biographie de l’auteur :
Marie-Françoise Colière est née en 1930. C’est une grande dame française du 20° siècle de la profession infirmière qui est mondialement reconnue pour son expertise. Elle a exercé comme infirmière et accompli des études universitaires : c’est une des premières française à faire sa thèse aux États-Unis et elle a obtenu, entre autres, un diplôme en histoire. Plus tard, elle a enseigné à l’université Lyon II. Marie-Françoise Colière est une pionnière du « prendre soin » et une militante de la cause des femmes soignantes. Elle décrit le sens premier du soin comme un accompagnement en prenant soin de la vie dans toute situation de santé, de la naissance en passant par la maladie, l’accident et la vieillesse jusqu’à la mort. Pour elle, soigner c’est entretenir la vie en assurant la satisfaction d’un ensemble de besoins indispensables à la vie. En 2005, Marie-Françoise Colière décède d’un cancer dont elle a refusé le traitement par chimiothérapie. Hospitalisée en soins palliatif, elle a voulu laisser un message post-um : Marie-Françoise Colière appelle les soignants à garder leur qualité de travail quoi qu’il arrive.
Présentation du livre :
Promouvoir la vie est un ouvrage écrit à la fin du 20° siècle. Il retrace l’histoire du soins infirmier et permet de mieux comprendre pourquoi nous faisons les choses. Il est composé de 4 parties dans lesquelles Marie-Françoise Colière nous expose et argumente sa vision des soins infirmiers. Elle a fait de ce livre un véritable ouvrage professionnel.
Résumé de la partie 2 du chapitre 1 :
Dans cette partie, Marie-Françoise Colière explique qu’aux 4° siècle que le soin devient dirigé par l’Église et il se met à être pratiquée par les femmes chrétiennes de classe sociale élevée.
La femme est décrite comme capable de soigner car donne la vie et prend soin de son nouveau-né dans de nombreuses dimensions (alimentation, propreté, etc) : elle est donc disposée à prendre soins des autres. Elle utilise son corps et ses sens pour prendre soin. Elle transmet essentiellement par le toucher (développement du massage) mais aussi par l’odorat (les femmes sentent l’arrivé du nouveau-né et son odorat lui permet de détecter les maladies) et par l’ouïe. La femme soignante a pour rôle de donner la vie en aidant les femmes enceintes puis elle accompagne dans toutes les dimensions de la vie puis vers la mort ceux qui en ont besoin.
À l’origine, seules les femmes ménopausées pouvaient soignées car elles avaient l’expérience de l’âge et avec l’évolution ce sont les femmes de façon générale, même celles qui ne sont pas maman, qui ont eu le droit de pratiquer l’art de soigner.
Les femmes sont à l’origine des premières pratiques culinaires en utilisant les aliments comme source de vie. Elles ont découvert la cueillette et en travaillant leur savoir, elles ont découvert d’autres utilisations de ses ressources, notamment l’aspect médicamenteux ce qui les désignent d’autant plus comme destinées aux soins.
Au début de la pratique des soins, on dispensé des soins courant, c’est-à-dire essentiellement des soins d’hygiène mais aussi des soins de confort ou de beauté. On parlait de soins préventifs pour les désigner. C’est de cette prise en charge que les soins curatifs, destinés à traiter un mal, sont nés. L’aspect curatif et préventif des soins étaient liés sans distinction. On prenait soin de … pour traiter un problème mais on ne soignait pas seulement un mal. On prenait en charge la personne dans sa globalité. Mais avec l’évolution, les soins se concentreront sur le corps souffrant uniquement en oubliant les soins d’hygiène, de beauté ou de confort. Le développement de l’aspect curatif a détaché les femmes soignantes de leurs origines et de l’importance de leur corps dans les soins.
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