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Les procédés littéraires

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Par   •  9 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  1 390 Mots (6 Pages)  •  954 Vues

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Procédés littéraires

Interpréta

antithèse

 «Que les gens d'esprit sont bêtes»

Qui sert a suscité le rire → comique de langage

Stichomythie

«Suzanne-Ds ccette chambre ?

Elle cherche à donner des indices sur ce qu'elle veut lui faire savoir, ce dont il ne sait pas d'ailleurs. Suzanne maîtrise parfaitement l'ironie.

Didascalies

«Le théâtre  représente… Appelé chapeau de la mariée»

Comique de langage

Onomatopée → «Zeste», «crac!», «en trois sauts»..

Comique de situation

«Et moi je n'en veux point»

L'intrigue commence à partir de cette affirmation, où Suzanne refuse d'accepter la chambre comme un cadeau du Compte.______________

Champ lexical du mouvement

«Se retire», «en trois sauts...»

Champ lexical du mariage

«de la mariée», «d'un époux!», «sa femme», «mariant», «épousée», «ta fiancée»

Ce champs lexical est évoqué l'union des deux amants.

  • Introduction

Le mariage de Figaro est une comédie en cinq actes écrite par Beaumarchais en 1778.  Beaumarchais est l'une des figures emblématiques du siècle des lumières grâce à sa création théâtrale dont cette œuvre.

La pièce relate les aventures de Figaro et de sa fiancée Suzanne qui souhaitent se marier tout en évitant que le compte Almaviva abuse de ses privilèges de noble exerçant son droit de cuissage sur la jeune femme. La scène 1 de l'acte 1 s'ouvre sur un dialogue entre Figaro et Suzanne le matin de leurs noces. La jeune femme avoue à son fiancée qu'elle est courtisée par le maître des lieux. Ainsi, nous nous demanderons en quoi la comédie dynamique pose la question des rapports sociaux entre valets et maîtres? Nous verrons dans un premier temps comment Beaumarchais a choisit de débuter sa comédie. Nous analyserons ,dans un second temps, comment sont évoqués les rapports entre maîtres et valets.

  • Comment l'auteur choisit de débuter sa comédie?

L'auteur de l’œuvre nous fait connaître les personnages principaux Figaro et Suzanne dans la première didascalie: «chapeau de la mariée». Plusieurs informations sont données par Beaumarchais comme le lieu et l'action qui est en train de se faire par Suzanne: «Suzanne attache à sa tête […] appelé chapeau de la mariée». Également, l'auteur nous informe dans la première didascalie qu'«une chambre à demi-démeublée», aussi aux mesures que Figaro arpente: «Dix-neuf pieds sur vingt-six», . Ces comique de langages est utilisé par Beaumarchais pour éveiller l'intrigue et/ou la curiosité du spectateurs. Mais nous savons que c'est le Compte Almaviva qui a offert un lit à Suzanne. Cette allusion sexuelle accentue la scène première. Nous apprenons donc que l'auteur a écrit sa première scène basée sur ces deux personnages principaux, qui sont Figaro et Suzanne.La réplique de Figaro «Le matin des noces, à l’œil amoureux d'un époux!...»;évoque des liens intimes qui puissent exister entre Suzanne et Figaro..En étudiant la didascalie , le lieux de cette pièce de théâtre est évoqué étant assez pauvre: «une chambre à demi démeublée, un grand fauteuil de malade est au milieu.» L'auteur a choisit de montrer au public la situations, peut-être financière, du couple. Nous remarquons une stichomythie, des répliques courtes entre Suzanne et Figaro: « Suzanne._Dans cette chambre? […] Suzanne._ Prouver que j'ai raison serait accorder que je puisse avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non?». Suzanne créée l'intrigue en donnant des indices sur ce qu'elle veut lui faire savoir. Suzanne maîtrise parfaitement l'ironie. Le dialogue entre Figaro et Suzanne montre la finesse des personnages par le dynamisme du style .A aucune reprise, le Compte Almaviva fait apparition. Pourtant les discussions entre les futurs époux, parlent souvent de lui: «Monseigneur», «Il nous la cède», «Monseigneur le Compte Almaviva», «droit du seigneur», «Tu sais qu'il était triste» puis «Monsieur le Compte». Ce comique de langage est utilisé par Suzanne et Figaro afin d'éveiller de l'intrigue chez le spectateur et/ou lecteur. Le comique de langage est provoqué ici grâce aux onomatopées ;«Zeste» est répété à deux reprises, puis «Crac!». Ces onomatopées sont utilisés par Beaumarchais pour divertir le public, le faire rire.Le comique de langage est à nouveau utilisée par l'auteur dans la huitième réplique de Suzanne: «en trois sauts» et «tinté». Ces mots suscite le rire chez le spectateur puisque c'est du vocabulaire familier. Suzanne affirme qu'elle «n'en veut point». Ce comique de situation suscite l'intrigue au lecteur et/ou public. Suzanne refuse donc l'offre du compte  Almaviva. L'antithèse qui sert à provoquer le rire par cette affirmation de Suzanne: «Que les gens d'esprit sont bêtes». C'est également une sorte de comique de langage.Les didascalies «lui prend les mains» et «se retire» nous indiquent les actions effectuées entre les deux personnages. D'ailleurs, au cours du dialogue, Figaro est toujours en mouvement. Ce qui donne de la vie à cette pièce théâtrale de Beaumarchais. Les révélations de Suzanne, sur son attirance envers le Compte, montrent la gaieté dans les épreuves que Suzanne et Figaro s'apprêtent à vivre. Figaro et Suzanne emploient des adjectifs possessifs qui dévoilent leurs intimité: «ma charmante», «mon fils», «mon ami» et «bon garçon!».

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