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Les méthodes actives selon J. Leif et G. Rustand

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Par   •  3 Février 2016  •  Fiche de lecture  •  5 424 Mots (22 Pages)  •  1 749 Vues

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Thème développé : LES METHODES ACTIVES selon J. LEIF et G. RUSTIN

PLAN DE L’EXPOSE

INTRODUCTION

I- CONTENU DU DOCUMENT

A- Partie théorique

B- Partie pratique

II- LES METHODES ACTIVES

A. Clarification conceptuelle

B. Les principes des méthodes actives

C. La pratique des méthodes actives

1. La pratique ordinaire

2. Les écoles nouvelles

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

L’éducation a été toujours une préoccupation des humains. En ce sens que la finalité de cette noble entreprise concourt à la perpétuation de l’espèce. Mais comment parvenir à cette fin ? C’est bien le lieu de reconnaître qu’il existe une diversité de pratiques et de méthodes que les adultes utilisent pour tenter d’insérer les jeunes dans la société. Parmi les méthodes utilisées par les pédagogues dans le processus d’enseignement/apprentissage, il y a les méthodes actives. Notre groupe de travail a choisi de vous entretenir, dans son compte rendu de lecture sur les méthodes actives. Ce thème n’est pas choisi au hasard. Il colle à l’activité pédagogique selon l’approche par compétences en vigueur qui recommande de placer l’apprenant au centre de son apprentissage. Peut-on parler des méthodes actives sans chercher à connaître leur fondement ? C’est bien l’occasion que nous offre la lecture de "Philosophie de l’éducation" de J. LEIF et G. RUSTIN en son premier tome intitulé Pédagogie générale.

Au fait, ce document est une partie d’un ensemble de 4 tomes :

Tome 1 : Pédagogie générale

Tome 2 : Inspiration et tendances nouvelles

Tome 3 : Les doctrines pédagogiques par les textes

Tome 4 : Vocabulaire technique et critique de la pédagogie des sciences de l’éducation.

Le premier tome, qui nous intéresse, est divisé en 2 parties : une partie théorique et une partie pratique. La partie théorique est subdivisée 3 livres à savoir :

 Livre 1 : Le sens de l’éducation Pages 18 à 141

 Livre 2 : Les moyens d’action. La discipline Pages 142 à 211

 Livre 3 : Les méthodes d’enseignement Pages 212 à 329

C’est de ce 3ème livre que le thème de notre exposé est tiré. Quant à la partie pratique, elle comporte 3 chapitres et un lexique. Le chapitre 1 s’intitule Questionnaire pour l’étude pédagogique des classes : Pages 331 à 334 : Le chapitre 2 est dénommé La préparation de la classe : Pages 335 à 338. Le chapitre 3 : Les écoles spéciales : Pages 339 à 346. Enfin le lexique de la page 347 à 373.

Ajoutons que le tome 1 du livre Philosophie de l’éducation intitulé Pédagogie générale a pour auteurs J. LEIF, Inspecteur général de l’instruction publique et G. RUSTIN , Directeur d’Ecole Normale. Paru aux éditions DELAGRAVE, cet ouvrage a été imprimé en Août 1970 et comporte 373 pages.

L’exposé de notre travail s’articule autour du plan suivant :

I- CONTENU DU DOCUMENT

II- LES METHODES ACTIVES

A. Clarification conceptuelle

B. Les principes des méthodes actives

C. La pratique des méthodes actives

I- CONTENU DU DOCUMENT

A / Partie théorique

Dans cet Ouvrage, les auteurs ont à travers trois livres, tenté de retracer l’histoire de la Pédagogie, des primitifs aux temps modernes, de recenser des moyens et les méthodes d’action pour atteindre le but de l’éducation.

Dans le premier livre, ils se sont demandé - et ils ne sont pas les seuls d’ailleurs - s’il est possible d’éduquer un enfant. A cette question, ils ont répondu en ces termes : « on ne met point en doute que l’éducation forme la personnalité intellectuelle et morale et qu’elle oriente le cours de la vie ».Mais ils reconnaissent par la même occasion que cette action sur la personnalité de l’enfant a une portée limitée. Car les individus ne naissent pas de la même manière et ne sont pas dotés de la même constitution physique. Certains individus sont malléables et donc favorables à toutes actions éducatives tandis que d’autres, de caractères bien trempés résistent aux apports vigoureux de l’éducation. C’est le lieu de préciser ici les conceptions de l’enfant qu’ont certains philosophes comme Kant, Locke, Fontenelle, etc. Ces conceptions sont modifiées ou améliorées au fil du temps grâce aux recherches scientifiques notamment en biologie génétique et en psychologie. C’est ainsi que la génétique a aidé les chercheurs en sciences de l’éducation à comprendre que les gènes chromosomiques déterminent l’individu. C’est ce que reconnait Jean Rostand (cité dans l’ouvrage) lorsqu’il affirme que « tout individu possède une originalité de principe. Il est seul à être à lui ». Toutefois ce déterminisme individuel n’occulte pas l’influence de la société. Les auteurs confirment qu’aucun individu n’arrive à se réaliser seul. Cette évidence a ouvert la voie à la sociologie qui a aussi contribué à la réflexion sur l’éducation. L’homme se détermine donc à la fois grâce à ses caractères propres et à son milieu. C’est dans ce sens que Jean Rostand tranche la question de la possibilité de l’éducation en ces termes : « Entre les virtualités indécises qui constituent l’homme au moment où il vient de naître et le personnage très défini qu’il doit devenir…la distance est considérable. C’est cette distance que l’éducation doit faire parcourir à l’enfant. »

Ensuite s’il est possible d’éduquer l’enfant, mises à part les limites de cette action,

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