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Les Animaux malades de la Peste texte analytique

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Par   •  13 Janvier 2019  •  Cours  •  1 743 Mots (7 Pages)  •  899 Vues

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TEXTE ANALYTIQUE : « LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE»

Introduction :

C’est une fable tirée du livre VII, 1ére fable du 2éme recueil. Ce recueil est présenté par la Fontaine dans la préface comme un peu différent du premier, les défis sont plus long et plus ambitieux, ils ne sont plus seulement inspiré d’Ésope mais aussi de fables orientales, il n’est plus dédié au dauphin mais a Mme de Montespan maîtresse du roi

Biographie de La Fontaine

Le poète français de La Fontaine de son prénom Jean est né a Château-Thierry en juillet 1621.  Il fut enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris le 13 avril 1695 à l’age fort honorable pour l’époque de 73 ans. Il s’instruit principalement à Paris de 1641 à 1658. Il est principalement connu pour ces fables mais il à aussi écrit des contes et d’autres œuvres. Il entre à l’Académie française en 1684, période pendant laquelle il écrit des œuvres très diverses. Ces œuvres sont destinés principalement a la cour du roi Louis XIV notamment à Louis XV le futur roi pour son premier recueil. Son premier protecteur est Fouquet il lui restera fidèle dans sa disgrâce ce qui le tient à distance de la cour, il est un peu marginalisé.

Thèse et effet produit : 

Représentation de la cour et du roi soleil, dénonciation de l’injustice, pas de personnification, et un récit.

Composition : 

-Récit : situation initiale, la peste : introduction

-élément perturbateur et péripéties : conseil→ Solution proposé par le roi

→ Confession du roi

→ Réponse du renard

→ Confessions des puissants

→ Confession de l’âne

→ Schéma narratif

-Dénouement : sacrifice de l’âne.

-Morale explicite : v.63-64

Définition fable : Récit avec morale (implicite ou explicite)

-Analyse linéaire :

-v. 1-6 : mise en valeur (répéter et accentuer)

Champ lexical de la violence, mis en valeur à la rime, souligné par l’allitération en [r]

→ Représentation hyperbolique

Personnification de ‘’La Peste’’ (allégorie)

Cadre mythologique :

‘’La Peste’’ est mis en valeur par la création d’un effet d’attente, par l’interpellation du lecteur à travers la parenthèse, et par le changement de rythme.

Changement de vers et de type de rimes qui permettent des effets de dramatisation : passage de l’octosyllabe à l’alexandrin puis à l’octosyllabe (effet de chute) rimes suivies (plates) puis embrassées

→ registre épique et dramatique

-v.7 à 14 : Tableau plus concret des conséquences de la peste sur les animaux. Mise en relief du mot ‘’tous’’ par chiasme qui montre l’étendu du phénomène, l’ampleur de la catastrophe(registre hyperbolique), petite énumération.

Gradation dans l’évocation des plaisirs donc ils sont privés :

v.9 expression pathétique souligné par l’emploi l’oxymore

v.10 l’appétit

v.11-12 la chasse

v.13-14 L’amour évoqué à travers le symbole des tourterelles, parallélisme qui souligne le lien entre amour et joie

→ Tableau pathétique de la peste

°-v.15 Passage de l’imparfait au passé simple qui souligne le passage de la description à l’action

Entrée en scène du lion souligné par la diérèse et par le contraste entre son attitude et le tableau précédent, aspect un peu plus royal/majestueux

Discours du Roi : Tonalité bienveillante par l’apostrophe et le ton du discours(‘’je crois’’ ‘’peut-être’’……:modalisation)

Le lion semble prêt à se remettre en cause lui même à travers le ‘’nous’’ qu’il emplois, interprétation religieuse recherche d’un bouc émissaire

v.16 à 19 : Discours du lion marqué par un registre soutenu, avec un vocabulaire religieux, souligné par l’allitération en R. Il emploi le langage de la tragédie.

v.21-22 : Allusion à des événements mythiques (Début de l’Iliade, épisode de Jonas dans la Bible, Œdipe Roi) → décalage burlesque de cette filiation.

v.23-24 : Conclusion nette : Phrases simples courtes à l’impératif, appel à la sincérité.

v.25 à 30 : confession du lion : il semble prêt à reconnaître sa faute en premier, prêt à reconnaître leur gravité par l’emploi d’un vocabulaire péjoratif ‘’appétits gloutons’’, par la reconnaissance du caractère répété ‘’force moutons’’ et par l’innocence des victimes souligné par la question rhétorique. Décalage de ce ton humble de l’aveu et la rime ridicule ‘’gloutons/moutons’’

v.28-29 : La mauvaise foi apparaît puisque la faute principale semble escamotée, révélé en dernier, modaliser et le rejet semble montré la volonté du roi de dissimulé la faute principale. Le changement de vers met en valeur le berger par un effet de chute.

v. 30 à 33 : Conclusion du discours : Humour du contre-rejet qui montre la hâte du roi à céder la place, rappel solanel de la règle souligné par la rime entre ‘’justice’’ et ‘’périsse’’.

v. 34 à 43 : Réplique du Renard, image du courtisan flatteur : Mise en place d’un dialogue théâtrale avec des personnages types. Emplois d’hyperbole qui montre la flatterie, la dévalorisation des victimes, gradation et insistance pour insulter les moutons, les expressions très mélioratives ’’trop de délicatesse’’ et très péjoratives ‘’sotte espèce’’ forment un contraste que souligne la rime (antithèse).

v.35-36 : Rétablissement de la hiérarchie Ce retournement du mal en bien est souligné par la question rhétorique.

v.38 : Inversion qui créer contraste comique.

v.40 : Transformation de la victime en coupable.

v.43 à 48 : Variation dans le rythme de la narration : on a un sommaire(résumé) sa rend le récit plus vivant, ça imite l’attitude des animaux qui ne veulent pas approfondir, il souligne l’effet de groupe par l’emploi de l’indéfini ‘’chacun, on’’, le contraste entre l’énumération des puissances, la gravité de leur crime hyperbole du v.46 et la manières ou ils sont désigné ‘’petit saints’’.

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