La marche. Synthèse de documents.
Commentaire de texte : La marche. Synthèse de documents.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar miettedu38 • 18 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 677 Mots (3 Pages) • 4 067 Vues
Synthèse de documents – La marche
Document 1
Retrouver des sensations, nostalgie, être à découvert, se ressourcer, oublier le monde autour, introspection, thérapie, bouffée d’oxygène,
Document 2
Silence, communion avec la nature, oubli de la modernité, retrouver la Terre, lenteur dans un monde pressé, sens en éveil
Document 3
Balade dominicale, tradition, conviviale, retrouver la nature mais aussi ses proches
Document 4
Voyages, ouverture d’esprit, marcher seul, se faire du bien, indépendance, développe l’imagination
I- La marche pour une introspection
A) Un retour à la lenteur : 2
B) La promesse d’une thérapie : 1, 2
II- La marche comme ouverture au monde
A) L’imaginaire en action : 2, 4
B) Un partage en mouvement : 3, 4
De nos jours, la modernité de notre société relègue la marche à un second plan. Les transports que nous avons à notre disposition ne nous incitent pas à marcher et nos modes de vie sont désormais ajuster à la rapidité que nous offrent ces moyens de déplacement. Le dossier littéraire présent, composé d’un texte datant de 2000, extrait de l’« Eloge de la marche » de David Le Breton, d’un article de revue de 2002 appelé « Eloge de la vie lentissime » de Jacques Lacarrière, d’une photo d’une famille prise par Najlah Feanny, et d’un extrait des Confessions de Jean-Jacques Rousseau datant de 1782, nous expose pourtant que la marche est une activité à part entière qui peut nous procurer certaines sensations oubliées. Mais alors, comment la marche amènerait-elle à une analyse de soi mais aussi à un accès au monde ?
Tout d’abord, notons que la marche est à proprement parler un mode de déplacement. Celui-ci est dans un premier temps primitif, il est nécessaire de marcher. Mais, dans une société où tout va de plus en plus vite, la marche est devenue un moyen d’action trop lent pour pouvoir vivre en toute liberté. Désormais, la voiture, le bus, le train, sont autant de transports qui assurent une autonomie certaine aux voyageurs. Ils associent rapidité et modernité, deux expressions qui définissent « l’homme pressé » comme l’énonce David Le Breton.
Mais toujours selon ce dernier, la marche amènerait alors à « s’interroger sur soi ». Cette phrase nous amène donc à penser que l’Homme en mouvement pourrait réfléchir philosophiquement si seulement, son action se traduisait par une action de son corps. En effet, l’individu qui se déplace par lui-même va revenir aux fondamentaux. Il va pouvoir se ressourcer et oublier le monde qui l’entoure s’il se focalise sur sa marche. La lenteur va alors s’accaparer de lui et une certaine communion avec la nature va se créer. Selon Jacques Lacarrière, à l’habitude, l’Homme ne se concentre pas et les « détails des chemins lui échappent ». Ainsi, la marche enclenche un processus de réflexion chez l’individu.
Cette
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